http://www.foreca.com/

31‏/10‏/2008

ANETH, Anethum graveolens,





Société
L'aneth: un cousin du fenouil et de l'anis
AP | 31.10.2008 | 12:00

Très apprécié dans les pays scandinaves, l'aneth est l'herbe de la marinade par excellence. Sa fraîcheur, sa saveur légèrement sucrée et la finesse de sa texture militent pour qu'on ne le cantonne pas à un rôle purement décoratif.

L'aneth est originaire de l'est de la Méditerranée et de l'Asie occidentale. Introduit par les Romains en Europe, il est tombé dans l'oubli pendant plusieurs siècles, avant de ressurgir au Moyen-Age où il était surtout utilisé en Suède et en Norvège.

Cette plante aromatique appartient à la famille des ombellifères. Son goût rappelle celui du fenouil et de l'anis dont il est cousin. La plante est très semblable au fenouil, ce qui lui vaut le surnom de fenouil bâtard.

L'été, l'aneth est reconnaissable à ses grandes ombelles plates de fleurs jaune vif. Les feuilles qui ressemblent à des plumes bleu-vert sont filamenteuses et recouvertes d'un duvet.

L'aneth est depuis longtemps cultivé en France. La sélection a permis d'obtenir plusieurs variétés: Bouquet, Dukat, Fernleaf, Hercules, Tetra leaf ou Vierling. Ces différentes variétés ne doivent pas être confondues avec l'aneth indien, moins parfumé.

Comme souvent pour les herbes aromatiques, l'aneth a fait l'objet de plusieurs superstitions. Déjà, chez les Grecs, Pythagore et Hippocrate conseillaient de tenir l'aneth dans la main gauche pour empêcher l'épilepsie et chasser les sortilèges. De là vient peut-être le diction: "Trèfle, verveine, herbe de Saint-Jean, aneth arrêtent les sorcières dans leurs desseins".

L'aneth est aussi réputé pour protéger les jeunes couples et leur assurer une vie conjugale heureuse. Dans certaines régions des Flandres, les nouvelles mariées se rendaient à l'autel en accrochant de l'aneth à leur corsage ou en plaçaient dans leurs chaussures.

Enfin, en Russie, on lui prêtait des vertus aphrodisiaques. On dit que les femmes qui voulaient séduire Raspoutine mettaient des graines d'aneth dans leur bain...

L'aneth peut se conserver séché ou congelé. Comme c'est le cas pour la plupart des herbes aromatiques, la congélation n'altère en rien son arôme.

Pour récupérer les graines, les fleurs seront coupées par tiges environ deux à trois semaines après la fin de la floraison. On les suspendra la tête en bas dans un sac en papier, à l'abri de la lumière, dans un endroit chaud et sec: les graines tomberont d'elles-mêmes.

Utilisées régulièrement, même en faible quantité, les herbes aromatiques fraîches sont un moyen simple de diversifier notre alimentation. Leur concentration naturelle en micronutriments contribue à couvrir nos besoins. Par ailleurs, ces plantes sont pourvues de nombreuses vertus médicinales, connues de longue date. L'aneth favorise en particulier le bon déroulement de la digestion, limitant les fermentations intestinales et les spasmes du colon.

Les herbes ne supportent pas la cuisson, elles perdent leur saveur et souvent leur couleur. On ajoutera l'aneth entier ou ciselé juste à la fin de cuisson ou on saupoudrera le plat avant de servir. Cependant, dans les cuissons mijotées, on peut l'utiliser dans un bouquet garni, son parfum passera dans le bouillon.

Mais l'aneth peut également s'utiliser dans des plats "douceur": crêpes à l'aneth et au beurre, soupe d'oranges, sorbet à l'aneth, gratin de fruits rouges, crème à l'aneth... AP


Aneth
Ombellifère originaire des bords de la mer noire, s'utilise beaucoup pour le poisson. Son goût est acidulé. Les feuilles et les graines ont un goût particulier. En Scandinavie, en Allemagne, en Europe Centrale ou de l'Est, les deux formes sont utilisées.
Utilisation : Le feuillage ne doit jamais bouillir, son parfum s'évaporerait. Il vaut mieux ajouter les feuilles fraîches juste avant de servir. Les feuilles séchées n'ont pas beaucoup de goût : il faut alors en utiliser vraiment beaucoup. Elles sont récoltées avant la floraisson. Les feuilles s'utilisent avec les fromages blancs, les œufs, les fruits de mer, les poissons ou les sauces.La cuisson diminue le goût des feuilles fraîches : les ajouter juste avant de servir. Les feuilles séchées n'ont pas beaucoup de goût : les utiliser généreusement.
On utilise les graines (on attend qu'elles deviennent jaune-brun avant de les récolter) en pâtisserie. Il s'accorde mal avec l'ail, l'huile d'olive, la tomate, la ciboulette. Il peut se confronter avec le carvi, le cumin, le céleri rave, la betterave rouge, les sauce blanche, la crème fraîche.

30‏/10‏/2008



http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_anniversaire/celebrite_naissance_au-19eme_siecle-19.php

24‏/10‏/2008

Anglais : pernicious malaria, severe malaria

Manifestation grave mais rare, quelquefois mortelle survenant après une infestation par le plasmodium falciparum (le plus souvent), parasite transmis par l'anophèle femelle, moustique responsable du paludisme. L'accès pernicieux appelé aussi neuropaludisme (touchant le système nerveux) est la forme grave du paludisme. En effet le plasmodium falciparum qui est le parasite transmis par les moustiques femelles de type anophèle, à l'origine du paludisme, est susceptible d'atteindre le cerveau. Ce sont les enfants qui en sont le plus souvent atteints. Les femmes enceintes en zone d'endémie et le voyageur sans immunité anti palustre (contre le paludisme) sont également susceptibles de présenter cette pathologie.Le neuropaludisme se caractérise par un syndrome (ensemble de symptômes) pernicieux (très graves) dont le début est fréquemment brutal :
Adynamie (le patient ne bouge plus)
Prostration (affaiblissement extrême des forces musculaires obligeant le patient à s'immobiliser)
Asthénie intense (grande fatigue)
Collapsus (impossibilité pour certains organes de fonctionner normalement, c'est le cas entre autres de la circulation sanguine et du cœur)
Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) à l'origine d'une déshydratation (perte importante de liquide) entraînant...
Anurie (absence d'urine)
Hyperazotémie (élévation du taux d'azote provenant de la dégradation, destruction des protéines du patient lui-même, dans le sang)
Sueurs froides
Cyanose (coloration des tissus, de la peau en bleu-violet traduisant la diminution de l'arrivée de l'oxygène)
Refroidissement intense des extrémités (mains pieds)
Hyperthermie (élévation de la température) importante
Hypoglycémie (diminution du taux de glucose dans le sang)
Anémie sévère

Évolution
Des troubles neurologiques à type de troubles de la conscience et de convulsions peuvent survenir, ils peuvent aller jusqu'au coma. Au départ il s'agit de simple tremblements, de délire et d'une fièvre très élevée. Dans ce cas le pronostic de la maladie est moins favorable.

Le traitement de l'accès pernicieux (qui est mortel le plus souvent) fait appel à la quinine injectée directement dans la circulation sanguine par voie intraveineuse en milieu hospitalier. Sans traitement convenablement conduit, la mortalité est de 20 %. Le patient peut également présenter des séquelles neurologiques définitives surtout chez l'enfant. Révisé le 01/01/2003

23‏/10‏/2008

Un pas de plus pour la maladie de Crohn

Un pas de plus pour la maladie de Crohn

Canoë
22 octobre 2008





Des chercheurs français viennent d’identifier une espèce bactérienne clé dans la maladie de Crohn. Ils ont constaté que de très faibles quantités voire l’absence de cette espèce bactérienne dans l’intestin expliquerait le dérèglement du système de défense immunitaire au niveau de l’intestin qui entraîne la maladie.

En s’intéressant de plus près à cette espèce bactérienne, les chercheurs français de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en collaboration avec l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), pensent que «les propriétés bénéfiques de cette bactérie pourraient être mises à profit pour le développement d’un nouveau probiotique», avancent le communiqué de l’INRA.

Dans une première phase de cette étude tout juste publiée dans PNAS online, Philippe Langella, Joël Doré, Philippe Seksik, Harry Sokol et leurs collègues ont d’abord remarqué que les personnes atteintes de la maladie de Crohn présentaient une déficience du groupe bactérien Clostridium leptum. En poussant plus loin leur recherche, ils ont détecté que la très faible quantité de bactéries Faecalibacterium, un membre important du groupe des Clostridium leptum.

La bactérie F. prausnitzii

En poussant leur analyse plus loin, les chercheurs ont découvert que la présence en très faible quantité d’un membre majeur de ce groupe, la bactérie Faecalibacterium prausnitzii (F. prausnitzii) était responsable d’une large part de ce déficit.

En s’attelant pour mieux comprendre cette bactérie, ils ont observé in vitro que la F. prausnitzii avait d’importantes propriétés anti-inflammatoires. Or la maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin dans laquelle le système immunitaire est activé de façon inadaptée par les bactéries intestinales, appelées «microbiote intestinal». Forts de leur constat, les chercheurs ont ensuite testé l’administration de F. prausnitzii sur des souris pour noter qu’elle réduit l’inflammation intestinale et améliore nettement la survie de celles-ci.

«Cette dernière approche est importante pour la mise au point de traitements ultérieurs, précisent les chercheurs par communiqué, mais il reste encore à trouver la nature des molécules secrétées par cette bactérie.»

La suite des travaux de recherche menés par l’INRA, l’INSERM et l’AP-HP pourrait «déboucher sur la fabrication d’un nouveau probiotique ou sur le développement de nouveaux traitements dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin», avancent les chercheurs.

Une bactérie clé dans la maladie de Crohn


Une bactérie clé dans la maladie de Crohn

Des chercheurs français de l’INRA, de l’Inserm, en collaboration avec l’AP-HP, ont identifié une espèce bactérienne clé dans la maladie de Crohn. Sa présence en très faible quantité, voire son absence, chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn semble être une explication au dérèglement de leur système de défense immunitaire au niveau de l’intestin. En plus de son implication dans la maladie de Crohn, les propriétés bénéfiques de cette bactérie pourraient être mises à profit pour le développement d’un nouveau probiotique.
Ces travaux sont publiés dans PNAS online Early Edition 20 octobre 2008.

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin dans laquelle le système immunitaire est activé de façon inadaptée par les bactéries intestinales (appelées « microbiote intestinal »). Cette pathologie se manifeste par poussées suivies de phases de rémission et se caractérise par des douleurs abdominales, un amaigrissement, une diarrhée et de la fièvre. Son impact sur la qualité de vie des patients est non négligeable et son caractère chronique la rend très invalidante. Dans un certain nombre de cas, les complications liées à la maladie de Crohn nécessitent une intervention chirurgicale au niveau de l’intestin.

Dans la première phase de cette étude, Philippe Langella, Joël Doré, Philippe Seksik, Harry Sokol et leurs collègues ont montré que le microbiote des patients atteints de maladie de Crohn comportait un déficit marqué du groupe bactérien Clostridium leptum. En poussant leur analyse plus loin, les auteurs ont découvert que la présence en très faible quantité d’un membre majeur de ce groupe, la bactérie Faecalibacterium prausnitziiétait responsable d’une large part de ce déficit.

De plus, chez les patients pour lesquels une intervention chirurgicale s’est avérée nécessaire, le risque de récidive précoce était d’autant plus important que leur taux de F. prausnitzii au niveau de l’intestin était bas.

A partir de ces résultats de recherche obtenus chez les patients, les chercheurs se sont attelés à mieux connaître et caractériser cette bactérie. Dans la seconde partie de cette étude, les auteurs ont montré in vitro que F. prausnitzii avait d’importantes propriétés anti-inflammatoires. Cette action est associée à des molécules directement sécrétées par la bactérie. Ces premières constatations sur des cellules en culture ont été confirmées sur un modèle animal qui mime les effets de la maladie de Crohn humaine. L’administration de F. prausnitzii ou des molécules qu’elle sécrète réduit l’inflammation intestinale et améliore nettement la survie des souris.

Par ailleurs l’administration par voie orale ou par injection suggère une diffusion de F. prausnitzii via la circulation sanguine. "Cette dernière approche est importante pour la mise au point de traitements ultérieurs - précisent les chercheurs - mais il reste encore à trouver la nature des molécules secrétées par cette bactérie."

C’est néanmoins la première fois qu’une bactérie aux telles propriétés et présente naturellement dans l’organisme, est identifiée à partir de l’analyse de patients atteints de la maladie de Crohn. La poursuite des travaux de recherche menés par l’Inserm et l’INRA en collaboration avec l’APHP pourrait déboucher sur la fabrication d’un nouveau probiotique ou sur le développement de nouveaux traitements dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

Les maladies inflammatoires de l'intestin

La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Leur prévalence est de 1/1000 dans les pays occidentaux. La maladie de Crohn peut atteindre tout le tube digestif alors que la rectocolite hémorragique atteint uniquement le colon et le rectum. Les traitements employés dans la maladie de Crohn sont lourds, uniquement suspensif et peuvent entraîner des effets secondaires. La chirurgie qui consiste en l’ablation de la partie de l’intestin trop enflammée est donc encore nécessaire chez un patient sur deux.

Référence :
Sokol H, B Pigneur, L Watterlot, O Lakhdari, LG Bermúdez-Humarán, JJ Gratadoux, S Blugeon, C Bridonneau, JP Furet, G Corthier, C Grangette, N Vasquez, P Pochart, G Trugnan, G Thomas, H M. Blottière, J Doré, P Marteau, P Seksik, et P Langella.
« Faecalibacterium prausnitzii is an anti-inflammatory commensal bacterium identified by gut microbiota analysis of Crohn's disease patients”. PNAS online early edition 20 octobre 2008.
www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0804812105

Contacts scientifiques :
Philippe Langella
Unité de recherche Écologie et Physiologie du Système Digestif, INRA Jouy-en-Josas
philippe.langella@jouy.inra.fr

Joël Doré
Unité de Recherche Écologie et Physiologie du Système Digestif, INRA Jouy-en-Josas
joel.dore@jouy.inra.fr

Philippe Seksik
INSERM U538, Université Pierre & Marie Curie, AP-HP (Hôpital Saint-Antoine), Paris,
philippe.seksik@sat.ap-hop-paris.fr

Harry Sokol
INSERM U538, Université Pierre & Marie Curie , AP-HP (Hôpital Saint-Antoine), Paris
harry.sokol@sat.aphp.fr

Philippe Marteau
AP-HP (Hôpital Lariboisière), Paris
philippe.marteau@lrb.aphp.fr

16‏/10‏/2008

" Si tu accueilles le monde entier dans ton cœur,
Si tu as une bonne maîtrise du Yin et du Yang,
Si tu respires le Chi essentiel, si tu gardes ta tête saine et tranquille,
tes muscles fonctionneront doucement et tu vivras autant de temps comme la terre "
Canon de Médecine Interne de l'Empereur Jaune (500 à 300 ans avant JC.)

Les Cinq éléments


Cinq Eléments Cinq Processus
De la naissance à la mort les 5 éléments représentent les étapes de la vie :
" Dans la phase de la naissance de l’Univers, apparut le bois, toutes les matières croissantes.
Dans sa phase d’adolescence houleuse, ce furent le
feu, l’air et les gaz.
Dans sa phase d’adulte, de maturité, ce furent la
terre, la boue, le sol.
Dans sa phase de dégénerescence , ce fut le
métal , toutes les matières inorganiques.
Dans sa phase de mort renaissance, ce fut
l’eau, toute l’humidité".

The Tao Of Health Michael Blate


Five Elements

Five Elements Process
From birth to death on 5 represent stages of life:
"In the phase of the birth of the universe appeared wood, the materials growing.
In its turbulent adolescence phase, it was fire, air and gases.
In its adult stage, maturity, it was the land, mud, soil.
In its phase of degeneration, was the metal, all inorganic materials.
In its rebirth death phase, it was water, the moisture ".

The Tao Of Health Michael Blate

07‏/10‏/2008

UNESCO : UN EGYPTIEN ET UN PORTUGAIS LAURÉATS DU PRIX SHARJAH POUR LA CULTURE ARABE 2008

Le Prix Sharjah 2008 pour la culture arabe a été attribué par le directeur général de l';Organisation des Nations Unies pour l';éducation, la science et la culture
Koïchiro Matsuura, au professeur égyptien Gaber Asfour et à l';écrivain portugais Adalberto Alves, suite aux recommandations du jury international qui a examiné 33 candidatures présentées par 20 Etats membres de l';UNESCO.
Le prix sera remis aux lauréats au cours d';une cérémonie qui se tiendra au siège de l';UNESCO à Paris le 17 novembre, précisé l';organisation un communiqué publié mardi.

Le docteur Gaber Asfour, professeur au sein de plusieurs universités du monde arabe, en Europe et aux Etats-Unis, a été président du Conseil supérieur de la culture en Egypte. Actuellement responsable de la Fondation nationale de la traduction, au Caire, il joue un rôle important pour le rayonnement de la culture arabe. Son œuvre en tant que critique littéraire, fort originale, est mondialement reconnue. Grand défenseur du dialogue interculturel, il a su promouvoir des valeurs comme la promotion de la femme, le respect de l';autre, la diversité créatrice et la tolérance.

L';écrivain, poète et orientaliste portugais Adalberto Alves --; de son vrai nom José Adalberto Coelho Alves --; préside actuellement le Centro de Estudos Luso-Arabes de Silves. Son oeuvre a inspiré de nombreux auteurs espagnols et portugais et il a contribué grandement à la divulgation de l';histoire et de la culture arabes durant la période du Portugal islamique (Gharb al-Andalus). Il travaille actuellement à un dictionnaire des mots portugais d';origine arabe. Il a été président de la Commission d';installation de la Fundação da Memória Arabe, vice-président de l';Instituto Luso-Arabe-Português para a Cooperação et membre du Conseil d';administration de la Fundação Portuguesa da Herança Arabe-Islâmica.

Le Prix Sharjah --; doté de 30 000 dollars pour chaque lauréat grâce à des fonds offerts par le gouvernement de l';Émirat de Sharjah - a été proposé par le Sheikh Sultan Bin Mohamed Al-Qassimi et approuvé par le conseil exécutif de l';UNESCO en 1998. Il vise à distinguer des personnalités, groupes ou institutions ayant contribué de manière significative au développement, à la diffusion et à la promotion de la culture arabe dans le monde, ainsi qu';à la préservation et à la revitalisation du patrimoine culturel immatériel arabe.

En 2001, date de sa première édition, le Prix avait été décerné au poète et universitaire Abdulaziz El Makaleh (Yémen) et au Professeur Abdul Rhaman Na Zhong (République populaire de Chine). En 2003, il a récompensé les professeurs Bin Salem Himmich (Maroc) et Esad Durakovic (Bosnie-Herzégovine). En 2004, il a été attribué aux professeurs Abdelwahab Bouhdiba (Tunisie) et Juan Vernet Ginés (Espagne). L';écrivain Tahar Ouettar (Algérie) et le Père Michel Lagarde (Saint-Siège) ont été les deux lauréats 2005, Jamal Al-Shalabi (Jordanie) et Yordan Peev (Bulgarie) les lauréats 2006, Aladine Lolah (Syrie) et Shas Abdus Salam (Inde) ceux de 2007.
2008-10-07 00:00:00.000

NOBEL DE MEDECINE

Découverte du VIH : la fin d’une polémique?


Avec le prix Nobel de médecine 2008, Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi se voient officiellement consacrés découvreurs du virus du sida. Qu’en est-il de ceux qui ont aussi prétendu à ce titre au cours des dernières décennies ?

En honorant deux chercheurs français, les «pasteuriens» Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, le prix Nobel de médecine 2008 semble attribuer officiellement, et une fois pour toutes, l’appellation «co-découvreurs» du virus du sida. Pourtant, pendant de longues années, l’Américain Robert Gallo a lui aussi été honoré de ce titre. La bataille faisait alors rage entre Français et Américains pour savoir qui avait isolé en premier le désormais fameux VIH et qui pouvait toucher les royalties des brevets. En France même, d’autres noms ont été associés aux travaux menés au début des années 80 à l’Institut Pasteur de Paris, notamment celui de Jean-Claude Chermann, aujourd’hui oublié du grand public, voire de ses pairs.

Dix ans de lutte
La polémique franco-américaine sur la découverte du virus du sida est officiellement close depuis 1994. En acceptant un nouvel accord sur le partage des royalties liées au test de dépistage du sida, les autorités américaines reconnaissent alors de fait que l’équipe française a été la première à isoler le VIH en 1983.

Rappelons le contexte : en 1981 une nouvelle maladie frappe les homosexuels aux Etats-Unis. La course pour identifier l’agent responsable de ce syndrome d’immunodéficience est lancée. Les malades, dont le système immunitaire est à plat, souffrent de nombreuses maladies. Trouver la cause s’annonce difficile. A Paris, Luc Montagnier et son équipe pense à un agent de la famille des rétrovirus, virus à ARN capables de modifier le code génétique (l’ADN) de la cellule infectée. Au début des années 80, l’Américain Robert Gallo est le ‘’pape’’ des rétrovirus. Il a découvert les deux premiers rétrovirus humains (HTLV), qui provoquent des leucémies.

En janvier 1983, le Pr Willy Rozenbaum réalise une biopsie sur les ganglions d’un jeune homme venu en consultation à la Salpétrière. C’est à partir de ce prélèvement que Luc Montagnier, Françoise Barré-Sinoussi, Jean-Luc Chermann et leurs collègues de Pasteur isolent en 1983 un nouveau rétrovirus. Au cours de l’année 1983, ils échangent des informations avec l’équipe de Gallo, qui travaille aux NIH (National Institute of Health) à Bethesda (Maryland). L’enjeu est d’établir que le rétrovirus isolé à Paris –baptisé LAV- n’est pas le HTLV de Gallo. En septembre 83 les Français envoient un échantillon du LAV dans le Maryland. Tout indique que le LAV est radicalement différent.

Surprise : en avril 1984 les Etats-Unis annoncent la découverte du virus du sida. S’engage alors une bataille juridique pour la détention du brevet sur les tests de dépistage du nouveau rétrovirus. La manne financière en jeu est colossale. En 1987 un accord est signé par Ronald Reagan et Jacques Chirac : il établit la co-découverte du VIH par les deux équipes et organise une répartition équitable des gains. Accord que Pasteur a plusieurs fois dénoncé. De fait, aux Etats-Unis, des enquêtes mettent en cause l’honnêteté de Robert Gallo. Le virus découvert par l’équipe de Bethesda serait en fait le LAV donné par les Français. Le nouvel accord signé en 1994 tranche en faveur des Français.

Boxer sans gants
Il semble donc peu probable que Robert Gallo conteste aujourd’hui l’attribution du Nobel de médecine 2008. Cependant un autre homme pourrait y trouver un goût amer. Jean-Claude Chermann, qui apparaît en 1984 aux côtés de Barré-Sinoussi et de Montagnier, n’est pas associé à la récompense. Il travaille toujours sur le virus du sida au sein d’une société de biotechnologie (URRMA R&D), après avoir été en poste au CNRS et à l’Inserm.

Comparé à ses deux anciens collègues, Chermann apparaît aujourd’hui comme un chercheur isolé. Dans les années 90, ses déclarations jugées «irresponsables» sur sa capacité à mettre au point très vite un vaccin contre le sida l’ont marginalisé. L’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) lui a refusé à plusieurs reprises des crédits. « Il est passionné, impulsif, confiait Françoise Barré-Sinoussi au Monde Diplomatique en 1998. Son tort, c’est de vouloir trop vite partager son enthousiasme avec d’autres et aussi de boxer sans gants ! ».

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
06/10/08

Dépistage de la trisomie 21 : vers un test sanguin unique


Dépistage de la trisomie 21 : vers un test sanguin unique

Des chercheurs ont réussi à mettre au point un test utilisant l’ADN fœtal en circulation dans le sang de la mère pour dépister la trisomie 21.

Un nouveau type de test sanguin prénatal de dépistage de la trisomie 21, qui permet d’éviter des examens délicats comme l’amniocentèse, pourrait être mis au point dans les années qui viennent. Un prototype qui repose sur la détection de l’ADN fœtal en circulation dans le sang de la mère a été testé avec succès par des chercheurs américains sur une cohorte de 18 femmes enceintes. Ces résultats, publiés aujourd’hui dans l’édition en ligne des PNAS, doivent être confirmés sur de plus larges cohortes.

A l’heure actuelle, les tests de dépistage de la trisomie 21 proposés aux femmes enceintes reposent sur le dosage de plusieurs hormones placentaires. Ils fournissent une fourchette de risque mais seul un examen invasif, comme le prélèvement de liquide amniotique (amniocentèse), permet de donner aux parents un résultat certain.

Sachant que de petits morceaux d’ADN issus du fœtus se baladent dans le sang maternel, les chercheurs ont l’idée d’utiliser ce matériel génétique pour mettre au point des tests prénataux. Cependant, les sections d’ADN circulant sont petites, rares (une pour un million de cellules maternelles) et par conséquent difficiles à isoler.

L’équipe de Stephen Quake (Howard Hughes Medical Institute/ Stanford University) a décidé de prendre un raccourci: puisque le problème posé par la trisomie 21 est un nombre excessif de chromosomes, Quake et ses collègues ont passé au crible tout l’ADN présent dans le sang maternel afin de repérer des chromosomes excédentaires.

Les chercheurs ont testé leur méthode sur un groupe de 18 femmes qui ont subi une amniocentèse. Le test sanguin a donné les mêmes résultats que l’analyse du liquide amniotique : il a détecté douze fœtus avec un nombre incorrect de chromosomes.

En attendant que ce type de test soit disponible –et que la technique d’analyse soit moins coûteuse-, une nouvelle version du test sanguin de dépistage de la trisomie 21 devrait bientôt être pratiqué en France. S’appuyant sur le dosage de deux hormones placentaires, il est plus précis et peut être

réalisé plus tôt, dès la 12ème semaine de grossesse (lire dans Sciences et Avenir : Trisomie 21 : un dépistage plus précoce).

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
07/10/08

6TH OF OCTOBER 2008 - MINO THINKING



05‏/10‏/2008

Citation, en Français


"Nos Pays sont des oasis que nous quittons quand la source s'assèche, nos maisons sont des tentes en costume de pierre, nos nationalités sont affaire de dates, ou de bateaux. Seul nous relie les uns les autres, par-delà les générations, par-delà les mers, par-delà le Babel des langues, le bruissement d'un nom." Amin Maalouf

01‏/10‏/2008