Manifestation grave mais rare, quelquefois mortelle survenant après une infestation par le plasmodium falciparum (le plus souvent), parasite transmis par l'anophèle femelle, moustique responsable du paludisme. L'accès pernicieux appelé aussi neuropaludisme (touchant le système nerveux) est la forme grave du paludisme. En effet le plasmodium falciparum qui est le parasite transmis par les moustiques femelles de type anophèle, à l'origine du paludisme, est susceptible d'atteindre le cerveau. Ce sont les enfants qui en sont le plus souvent atteints. Les femmes enceintes en zone d'endémie et le voyageur sans immunité anti palustre (contre le paludisme) sont également susceptibles de présenter cette pathologie.Le neuropaludisme se caractérise par un syndrome (ensemble de symptômes) pernicieux (très graves) dont le début est fréquemment brutal :
Adynamie (le patient ne bouge plus)
Prostration (affaiblissement extrême des forces musculaires obligeant le patient à s'immobiliser)
Asthénie intense (grande fatigue)
Collapsus (impossibilité pour certains organes de fonctionner normalement, c'est le cas entre autres de la circulation sanguine et du cœur)
Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) à l'origine d'une déshydratation (perte importante de liquide) entraînant...
Anurie (absence d'urine)
Hyperazotémie (élévation du taux d'azote provenant de la dégradation, destruction des protéines du patient lui-même, dans le sang)
Sueurs froides
Cyanose (coloration des tissus, de la peau en bleu-violet traduisant la diminution de l'arrivée de l'oxygène)
Refroidissement intense des extrémités (mains pieds)
Hyperthermie (élévation de la température) importante
Hypoglycémie (diminution du taux de glucose dans le sang)
Anémie sévère
Évolution
Des troubles neurologiques à type de troubles de la conscience et de convulsions peuvent survenir, ils peuvent aller jusqu'au coma. Au départ il s'agit de simple tremblements, de délire et d'une fièvre très élevée. Dans ce cas le pronostic de la maladie est moins favorable.
Le traitement de l'accès pernicieux (qui est mortel le plus souvent) fait appel à la quinine injectée directement dans la circulation sanguine par voie intraveineuse en milieu hospitalier. Sans traitement convenablement conduit, la mortalité est de 20 %. Le patient peut également présenter des séquelles neurologiques définitives surtout chez l'enfant. Révisé le 01/01/2003
Adynamie (le patient ne bouge plus)
Prostration (affaiblissement extrême des forces musculaires obligeant le patient à s'immobiliser)
Asthénie intense (grande fatigue)
Collapsus (impossibilité pour certains organes de fonctionner normalement, c'est le cas entre autres de la circulation sanguine et du cœur)
Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) à l'origine d'une déshydratation (perte importante de liquide) entraînant...
Anurie (absence d'urine)
Hyperazotémie (élévation du taux d'azote provenant de la dégradation, destruction des protéines du patient lui-même, dans le sang)
Sueurs froides
Cyanose (coloration des tissus, de la peau en bleu-violet traduisant la diminution de l'arrivée de l'oxygène)
Refroidissement intense des extrémités (mains pieds)
Hyperthermie (élévation de la température) importante
Hypoglycémie (diminution du taux de glucose dans le sang)
Anémie sévère
Évolution
Des troubles neurologiques à type de troubles de la conscience et de convulsions peuvent survenir, ils peuvent aller jusqu'au coma. Au départ il s'agit de simple tremblements, de délire et d'une fièvre très élevée. Dans ce cas le pronostic de la maladie est moins favorable.
Le traitement de l'accès pernicieux (qui est mortel le plus souvent) fait appel à la quinine injectée directement dans la circulation sanguine par voie intraveineuse en milieu hospitalier. Sans traitement convenablement conduit, la mortalité est de 20 %. Le patient peut également présenter des séquelles neurologiques définitives surtout chez l'enfant. Révisé le 01/01/2003
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