Un chercheur a découvert un fragment de théorème, griffonné de la main de l'auteur des «Pensées», dans les archives de la BnF. Une trouvaille précieuse.Seul dans sa chambre, Blaise Pascal savait comment se divertir. Il faisait des maths. Même après 1654, quand un miracle soigna la fistule lacrymale de sa nièce, poussant le génie des chiffres à devenir un homme de lettres. Absorbé par les réflexions théologiques qui deviendront ses « Pensées », et par la rédaction des « Provinciales », il ne délaissait pas sa vieille marotte géométrique. Dominique Descotes, universitaire clermontois à l'université Blaise-Pascal, a ainsi découvert dans les archives de la BnF, au recto d'un fragment des « Pensées » en cours de numérisation, un gribouillage inédit du pieux auvergnat.
Beaucoup de spécialistes auraient pu tomber dessus, s'ils avaient eu l'idée de retourner cette page, collée à un carnet. « J'ai remarqué ce brouillon à travers un trou dans le cahier », explique à l'AFP Dominique Descotes, le sagace érudit. A côté de notes ayant « servi à Pascal dans la préparation des "Provinciales" », il a trouvé un dessin, des sommes de surfaces, et une partie de théorème. Il pense donc que ce recto-surprise a été noirci aux alentours de la fin 1657, ou du début 1658.
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