“Le deuxième cas est bien confirmé” a précisé le ministère de la Santé et l’Agence régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca). “Il s’agit d’une personne qui était dans l’entourage de la personne déjà atteinte et qui avait été repérée par l’entente inter-départementale de démoustication comme sujet à risque.” François-Xavier Lorre, délégué de l’ARS Paca dans les Alpes-Maritimes a bien précisé qu’en aucun cas il ne s’agisait d’une épidémie ou d’un début de crise sanitaire avant de donner plus d’informations sur la situation du jeune homme touché : il “va bien. On a fait les prélèvements et les analyses rapidement car il présentait tous les symptômes (maux de tête, fièvre supérieure à 38,5 degrés et courbatures)”
Pas de transmission directe d’homme à homme
La transmission de la dengue se fait uniquement par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes. Dans le sud de la France, c’est un genre d’Aedes, l’Aedes albopictus, plus communément appelé moustique tigre qui est à l’origine de la dengue. En piquant une personne infectée, le moustique prélève le virus avant d’éventuellement le transmettre à une personne saine. En aucun cas, une transmission n’est possible d’homme à homme.
Pour le moment, les autorités considèrent le risque de développement d’une épidémie comme limité.
Thibault Lefèvre
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