La plupart de ces maladies (leishmaniose, maladie de Lyme ou encore la maladie de la griffe du chat) sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles peuvent toucher à la fois l’animal et l’homme et peuvent être transmissibles.
A la faveur du réchauffement climatique, certaines parasitoses émergent dans des zones où elles étaient jusque-là inconnues.
Ainsi, les cas de leishmaniose se multiplient dans le nord de l’Europe alors que son point d’ancrage était le Sud.
La leishmaniose est une maladie fréquente chez le chien méditerranéen. En Europe méridionale, 20 % des chiens ruraux sont séropositifs.
L’OMS (Organisation Mondiale de la santé) estime que deux cas sur trois de leishmaniose canine ne sont pas identifiés. 30 à 80% de la population canine du Sud de la France serait porteuse de la maladie.
En ce qui concerne la maladie de Lyme, plus de 20 000 cas par an sont constatés. Elle s’étend de plus en plus vers le Sud de la France.
Pas de passeport pour les tiques !
L’évolution de nos modes de vie, notamment les transports, explique cette nouvelle donne. Les maîtres n’hésitent plus à voyager en compagnie de leurs animaux domestiques ; leishmaniose, ehrichiose, babéliose… les tiques et autres moustiques n’ont pas besoin de passeport pour contaminer et pour voyager !
Le développement urbain peut aussi être une cause de l’apparition de maladies dans de nouveaux secteurs.
Citons l’aménagement de parcs et jardins où encore l’aménagement de zones forestières propices à la prolifération des animaux sauvages hôtes des vecteurs de maladies.
Le réchauffement climatique affecte le système biologique planétaire. Mais plus que l’augmentation moyenne de la température, ce sont les épiphénomènes (pluies, inondations, tempêtes…) qui sont la cause de cette évolution.
De faibles variations de températures et d’humidité influent très rapidement sur les populations d’arthropodes.
Il est indispensable de mettre en place une veille sanitaire afin d’isoler les cas d’infection et les traiter. Dans les pays riches, cette veille sanitaire existe et est très active, notamment dans les aéroports.
Ce dispositif de santé public fait par contre cruellement défaut dans les pays pauvres ou moins bien nantis.
Sans faire de psychose, il est important de connaître les risques et de protéger nos compagnons. Les modes de prévention existent.
Source : laboratoire Merial. Séminaire « Réchauffement climatique et changements épidémiologiques des maladies parasitaires et vectorielles. » Marseille, mai 2007.
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o A RETENIR
- Pour prévenir la piroplasmose, il existe un collier spécifique ou bien encore des spot-on (pipettes) disponibles chez le vétérinaire.
- On peut également avoir recours à des insecticides ; il en existe de composition naturelle. Bien entendu, leur efficacité est moindre.
- Autre solution, mais souvent difficilement applicable : laisser son chien à l’intérieur du coucher du soleil à l’aube, de mai à octobre.
- Les symptômes de ces maladies sont variés. Ne pas hésiter à consulter un vétérinaire en cas de signes anormaux (fièvre, perte d’appétit, amaigrissement, fatigue, affections cutanées et/ou oculaires…).
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