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Malgré sa fermeture au public au début des années soixante, Lascaux a souffert. En 2000 des champignons y ont pris leurs aises, se manifestant sous la forme de tâches blanches, puis noires. Cette prolifération sur les parois menace gravement les nombreuses peintures et gravures datant de 18.000 ans, et classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis cette triste découverte, la vieille dame enfouie à Montignac en Dordogne, est surveillée de près par un conseil scientifique, présidé par Yves Coppens. "Tout va mieux, mais il faut comprendre" les phénomènes régissant l’apparition et la disparition de ces micro-organismes qui forment des taches noires sur les parois de la cavité afin de "prévenir d’éventuelles crises à venir" , explique Yves Coppens. "En cas de crise, mon conseil, qui se réunira à nouveau en octobre et décembre, est habilité à donner au ministère une exigence d’action", a-t-il rappelé.
D’autres scientifiques sont plus alarmistes. A l’image de Laurence Léauté-Beasley, présidente du comité international pour la préservation de Lascaux, basé à Oakland en Californie. Mme Léauté-Beasley affirme qu’on "n’a pas trouvé les moyens de juguler la crise dont on ne connaît toujours pas la cause" .
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