L'injection de produits de comblement de rides s'accompagne de l'introduction d'un corps étranger qui peut provoquer une réaction cutanée (rougeur, œdème...) ou des effets liés à la nature du produit, à la technique ou au nombre d'injections... Les réactions sont immédiates (hématomes, érythème...) ou retardées (allergie, pigmentation...) jusqu'à l'infection. "Des risques plus rares, tels que l'apparition de granulome (tumeur de nature inflammatoire), qui peut survenir des mois, voire des années plus tard, sont liés notamment aux produits lentement ou non résorbables", souligne l'Afssaps. La fréquence des effets graves se situe entre 0,1 et 1 % des patients.
Ces produits, qui ne sont pas des médicaments, suivent la même règle de classification que les implants. Quelque trois millions de seringues de comblement de rides ont été vendues entre 2003 et 2008, selon l'Afssaps, soit 600 000 par an, et quatre-vingts produits sont commercialisés en France par 25 fabricants.
Les produits résorbables (éliminés par l'organisme au bout de trois à six mois), ou lentement résorbables (entre six mois et un an), sont pour la plupart à base d'acide hyaluronique, peu allergisant. Pour informer le public, l'Afssaps va mettre en ligne la liste des produits, résorbables et non résorbables, peu recommandés.
L'Afssaps déplore aussi le nomadisme, courant en médecine esthétique, consistant à changer de médecin. De son côté, et conformément à l'article 61 de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de juillet 2009, le ministère de la santé prépare un décret encadrant les actes à visée esthétique d'ici à la fin du mois de juin.
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