http://www.foreca.com/

16‏/01‏/2014

Il faudra plusieurs heures pour déblayer les nombreuses tonnes de "matière végétale" qui ont eu pour effet immédiat... de ralentir la circulation près du quai d'Orsay.


Voilà qui a toutes les chances d'être l'image du jour. Avec un mois d'avance sur le Salon de l'agriculture, le conducteur d'un poids lourd a déversé ce jeudi matin une quantité impressionnante de fumier devant l'Assemblée nationale, à Paris. En contournant le mélange encore fumant, on pouvait lire sur les flancs du camion "Hollande et toute la classe politique, dehors. Place à la VIe République". Selon les forces de l'ordre, présentes immédiatement sur place, l'auteur de cet "attentat à la crotte", si l'on ose dire, a été interpellé dans la foulée. Un membre du personnel du Palais-Bourbon, goguenard, résume la situation en quelques mots : "Manquerait plus que les médias titrent : l'Assemblée nationale dans la merde". (Par Jason Wiels)

10‏/01‏/2014

Maladie de Parkinson: quels traitements aujourd'hui


cent-vingt-milles personnes sont atteintes par la maladie de Parkinson en France, ce qui en fait la maladie dégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Le point sur les traitements proposés aujourd'hui, avec le professeur Philippe Damier, neurologue au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99 Quelles sont les particularités de la maladie de Parkinson ? ADVERTISEMENT Il s'agit d'une maladie dégénérative qui conduit notamment à la disparition de certains neurones en charge de produire la dopamine. Ce neurotransmetteur joue un rôle central dans les fonctions motrices ; les malades atteints par la maladie de Parkinson décrivent une plus grande lenteur dans les mouvements, une raideur générale, des difficultés à se déplacer, et des tremblements. Contrairement aux idées reçues, la maladie de Parkinson n'est pas exclusivement une maladie du grand âge : elle se déclare en moyenne à 58 ans, et 20% des malades ont moins de 50 ans. Tous les traitements à disposition aujourd'hui sont dits " symptomatiques " : ils traitent ou ralentissent l'apparition des symptômes, mais n'empêchent pas l'évolution de la maladie. On distingue les traitements médicamenteux, plus répandus, et les traitements chirurgicaux, qui concernent 5 à 10% des patients. omment agissent les traitements médicamenteux proposés aujourd'hui ? Les traitements médicamenteux suppléent à l'insuffisance de production de dopamine par le cerveau du malade, avec pour conséquence une diminution de ses symptômes. " Sous traitement médicamenteux, le taux d'amélioration atteint 70% souligne le professeur Philippe Damier. On parle d'effet " lune de miel " : pendant 5 à 6 ans, la plupart des patients sous médicaments peuvent vivre sans symptômes ou presque, et le plus souvent sans effets secondaires. Vous pouvez croiser un malade de Parkinson sous médicaments et ne pas savoir qu'il est atteint par cette maladie ". En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99 On distingue deux familles de médicaments : les L-DopA et les agonistes dopaminergiques, avec un mode d'action différent. Les premiers fournissent le cerveau en dopamine, les seconds en stimulent la production par le cerveau. " La L-Dopa est globalement mieux supportée, mais son effet se dilue dans le temps et devient moins stable, explique le neurologue. A l'inverse, les agonistes dopaminergiques entraînent davantage d'effets secondaires, mais promettent une action plus régulière ". A quel moment une opération peut-elle être proposée, et en quoi consiste-t-elle ? En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99L'opération la plus courante en France a été mise au point dans les années 90 à Grenoble, par une équipe française. Elle consiste à installer des électrodes sur la partie du cerveau atteinte. Ces électrodes sont commandées par un pacemaker extérieur, et agissent comme les médicaments sur la production de dopamine - on parle de neuro-stimulation, ou stimulation cérébrale profonde. "Pour les patients les effets sont très positifs et permettent de gagner encore 5 ou 6 ans sur le développement de la maladie. Mais c'est une opération lourde prévient le neurologue. Je dis souvent à mes patients que ça revient à leur mettre des aiguilles à tricoter dans le cerveau...Le risque le plus élevé est l'attaque cérébrale, puis l'infection. On ne peut donc pas proposer une opération à un patient qui en a "marre" de ses médicaments ". En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99Pourquoi seuls 8% des patients atteints par la maladie de Parkinson sont opérés ? "Tout simplement parce qu'en première intention les médicaments sont efficaces pour traiter la maladie. Les malades dont l'évolution des symptômes est maîtrisée par le traitement médicamenteux n'ont pas besoin d'être opéré" explique le professeur Damier. Pour que l'opération soit efficace, il faut que le malade réponde à un certain nombre de critères : diminution de l'effet des En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99médicaments, âge, maladie " pure ". " Par maladie pure on signifie que les symptômes restent centrés sur les problèmes de motricité. Si le malade commence à avoir des problèmes de mémoire ou de concentration, qui surviennent avec l'âge, l'opération peut être plus négative que positive " met en garde le neurologue. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/maladie-de-parkinson-quels-traitements-aujourd-hui_1313053.html#1A6H6mY97dYtb2EQ.99 Existe-t-il des traitements alternatifs à cette maladie? Vitamine C, vitamine E, Papaye, Thé vert...En surfant sur le net on trouve une foule de traitements non conventionnels pour traiter la maladie de Parkinson. Sont-ils efficaces ? "Comme cette maladie est chronique, le patient peut être tenté d'essayer différentes choses, y compris des substances dont l'effet n'a pas été prouvé par des études sérieuses ", prévient le professeur Damier. Mais le spécialiste insiste malgré tout sur l'importance de l'approche non-médicamenteuse : " Avoir une activité cérébrale et sportive régulière est essentiel pour retarder ou améliorer les symptômes ". En quoi la thérapie génique est-elle une avancée thérapeutique intéressante ? Le professeur Damier souligne l'avancée, mais pointe le fait qu'elle ne concerne que le traitement des problèmes liés au manque de dopamine, et les troubles de la motricité qui l'accompagnent, troubles déjà pris en charge par les térapeutiques médicamenteuses et opératoires : "Les chercheurs ont fait état d'une amélioration de 40% de l'état des patients, avec la thérapie génique, ce qui est positif, mais les traitements chirurgicaux atteignent 70% d'amélioration... Ce qui est véritablement enthousiasmant, c'est que cette étude démontre que la thérapie génique peut être utilisée en toute sécurité pour traiter la maladie de Parkinson. C'est très encourageant !".

Medical vocabulary:


Macrocyte Red blood cells of large diameter. macula The macula is a small yellow depression located on the retina where the optic axis leads . Manus Manus is the Latin word for hand. nevus pigmentary · Nevi nevi or moles ='' '' . · The melanocytic nevus ( mole ) is developing a patch to the skin and whose size is variable, ranging from a few millimeters to a few centimeters in diameter. Its color also varies , ranging from pale yellow to dark brown. Its thickness is variable. It can be covered with scabs and / or sometimes surmounted by a hair. · Most nevi are benign , but their presence requires regular dermatological surveillance to detect their possible evolution (change of shape, color ... ) and prevent the risk of degeneration into a skin cancer , melanoma . nostrils Nostrils The nostrils are the openings of the nose. The choanal nostrils and are of communication ports of the nasal cavity , the two cavities located in the middle of the face . Previous orifices , nostrils, open to the front face of the form and communicate with the nasal cavity outside , while the rear openings , the choanal , open in the nasopharynx. The choanal are smaller because they are constricted by the mucosal lining and which contributes to the air filter . natriuresis Or natriuresis . Sodium content in the urine obese · The World Health Organization defined obesity as an index of over 30 body weight, while overweight is defined by a ratio of greater than 25 body mass. - The body mass index is calculated by dividing weight (in kg) and height squared ( in meters ): Weight ( kg) Size (2) ( m) - Many diseases or organ dysfunction may be associated with obesity : -> The pseudohypoparathyroïdies - > Diabetes type II -> Cushing's Disease - > The hyperlipidemia - > in myxedema of hypothyroidism -> Prader -Willi .. Obst Obst . stands for obstetrics is the branch of medicine that deals with pregnancy and childbirth . obtuseness Disturbance of consciousness manifested by slow intellectual and sensory functions and a lack of attention. PAF Abbreviation of platelet activating factor , that is to say, platelet activating factor . Factor ( phospholipid ) released during certain allergic reactions , causing , in addition to its role in bringing in heaps of blood platelets , bronchial constriction ( in asthma ) , decreased blood pressure and promotes tissue infiltration by a fluid ( edema ) . palilalie Speech disorder in which the subject repeats the same idea or unintentionally the same word. Q.i.d. Q.i.d. : Medical abbreviation Quater in Die ( four times daily ) . Rather used in Anglo-Saxon . In France , the abbreviation is : 4 x / d quadriplegia Medical term meaning paralysis of four limbs due to central or peripheral nerve damage. quinine Alkaloid extracted from cinchona bark , has the property to reduce fever and whose derivatives are used in the treatment of malaria. fifth Access successive cough. rabic Which relates to rabies. spine Spine . hypophosphatemic rickets · Rickets , as osteomalacia are characterized by defective bone mineralization and cartilage bone growth ( in children) . · Rickets is clinically manifested by bone pain associated with bone deformities ( bowing of long bones, frontal bossing , depressed chest ... ) , fractures and disorders of growth. · In early childhood , other symptoms may be present such as apathy , irritability , muscle weakness may interfere with the independence movement . · The causes of rickets are multiple: -> Vitamin D deficiency : lack of capital, lack of sun exposure , digestive malabsorption , abnormal metabolism of vitamin D , hypophosphatemia ... - > Target organ resistance to the action of vitamin D - > chronic renal failure - > regulation disorders of phosphate or calcium - > metabolic acidosis , certain medications or poisoning (lead, cadmium , aluminum ... ) ... saccharin uccédané chemical sugar, flavored with it ( sweetness ), but not its nutritional value. sacrum Triangular bone located between the fifth lumbar vertebra and the coccyx, the last bone of the spine . The sacrum is the part of the spine between the lumbar spine and the coccyx . It consists of five fused vertebrae to each other which form a single bone structure . The sacrum has a median sacral crest (located along the posterior surface of the sacrum ) resulting from the fusion of the spinous processes of the vertebrae component . Under this sacral crest is the sacral canal , a tunnel from the top of the sacrum to a hiatus ( opening ) near its base. Four pairs of holes ( sacred hole) pierce the sacrum on each side of the midline ( center) where the intermediate sacral crest formed by the fusion of the articular processes of the vertebrae that compose it. On each side of the middle sacral crest is a lateral sacral crest formed by the fusion of the transverse processes of the vertebrae. Thus , unlike the upper vertebrae of the spine , there is no inter - transversaires ligaments in the sacrum they are replaced by merging the apophyses . Peaks do not appear on the front of the sacrum , but the sacred holes are clearly visible. blood The blood is placed in an organic liquid movement ( sucked and discharged ) by the heart and circulates in all the arteries , veins and capillaries. It consists of plasma , white cells (leukocytes ) , red blood cells (erythrocytes ) and platelets (thrombocytes ) . Blood is one of three main body fluids ( the other two are located around the liquid and within the cells) . It carries oxygen , nutrients and hormonal messengers to every cell of the body and waste from them. It also has a role in defending the body against foreign bodies . An adult has about 3.1019 blood cells. Each cubic millimeter of blood contains 4.5 to 5.5 million red blood cells and 7,500 white blood cells on average . Blood is made up of four main components : red blood cells , white blood cells , platelets and plasma. Red and white blood cells are destroyed and the body continually produces new times. About 2.5 million red blood cells die every second and about 2.5 million new cells are produced at the same time . T.i.d. T.i.d. : Medical abbreviation Ter in die ( three times daily ) . Used mainly in Anglo- Saxon countries. In France we prefer the abbreviation : 3 x / day T3 lowered · T3 or tri- thyroxine or T4 and iodithyronine are thyroid hormone whose synthesis by the thyroid gland is under the control of TSH and requires an adequate intake of iodine. · The synthesis of thyroid hormones and thus their blood levels , will therefore depend on several factors which are , in particular , the amount of iodine taken up by the thyroid, the functional state of the thyroid gland , stimulating his or her freination TSH or other products. · Hyperthyroidism is associated with an increase of T4 , a high or a normal T3 and TSH usually low . · Hypothyroidism usually see a low T4, normal T3 and lowered ( its dosage is not required for diagnosis ) and high or low depending on the cause of hypothyroidism TSH . · Some diseases or drug taken (such as amiodarone , carbamazepine ... ) may be accompanied by an increase in T4, T3 with a low or high normal TSH . Taenia Or tapeworm or tapeworm . Flatworm segmented the order of tapeworms , intestinal parasite . ulceration Loss of substance of the skin or mucous membrane , which heal with difficulty. ulcer An ulcer is a break in the skin or mucous membrane caused by an inflammatory , infectious or malignant process . Ulcers often contains pus. Ulite Or gingivitis . Inflammation of the gums . hives hives Urticaria (from the Latin urtica : nettle) is made ​​of a rash erythematous papules , sometimes white opal center and outskirts, sharply defined contours , whose size can vary from a few millimeters to several centimeters , or coalesce into large plaques . This papular rash is itchy and fleeting (see pruritus) . The angioedema or angioedema is a variety of urticaria , subcutaneous , non-itchy . It is potentially serious in its localization to the upper airways ( glottis , larynx ... ) with risk of asphyxiation Urticaria is particularly common , it is estimated that 20 % of patients will present an urticarial episode in their lives. There are: - acute urticaria , the duration does not exceed three weeks , and represent 75% of the hives . Their cause is usually found in general food , drug or contact ( animals, plants, chemicals ...) - recurrent hives is urticaria which pushed succeed in life. They have the same difficulties as chronic urticaria etiological diagnosis. - Chronic urticaria whose duration exceeds 6 weeks ( up to 3 months according to some authors ) . They represent, in general population, 15-25 % of hives . Often , the cause does not appear so obvious and requires an assessment . Chronic urticaria can be original : - Physical : Mechanical ( dermographisme , vibration , pressure) , cholinergic , warm , cold , water , solar , adrenergic receptors. - Contact allergic or not: animals , plants, drugs ... may have an occupational cause . - Common : food cause, drug , infectious , or due to environmental allergens ... - Systemic : urticarial vasculitis , connective tissue ( lupus erythematosus ) ... - Other causes polycythemia vera , hyperthyroidism ... - Genetic : angioneurotic edema hereditary ... - It is not uncommon that at the end of the balance sheet , no origin is found . These hives , tell chronic idiopathic urticaria are actually waiting for a diagnosis. vaccine A vaccine is a preparation containing microorganisms that are either inactivated bacteria or germs killed. This preparation is administered in order to immunize the body against infectious diseases. vacuole Cavity of the vibrant and organized around the nucleus ( cytoplasm ) substance. ship Body's natural channel in which circulates the blood or lymph (liquid fluid , clear and slightly yellow in color , which bathes the tissues). One distinguishes arteries, veins and capillaries . valve Membranous fold preventing liquid from flowing back into the ducts and vessels of the body. Western Blot The Western Blot is a blood test to look for certain antigens . Willebrand factor ( von ) Protein normally present in the blood , which is essential to platelet aggregation during coagulation . Its absence causes von Willebrand disease . Wormien Wormien says each small supernumerary bones meshed in the sutures of the skull. Xanthodermie Yellowing of the skin. This term also refers to a mild jaundice (or jaundice, yellowing of the skin and mucous membranes due to the accumulation of bile pigment - bilirubin - secreted by the liver ) in the feet , hands and nose, occurring during the Gilbert's syndrome ( or Gilbert's syndrome ) , a disease characterized by abnormal conversion of the bile pigments . xerosis Xerosis : transformation of the surface layer of the skin which gradually dries up and withers . xerostomia Xerostomia Xerostomia : reduction or depletion of salivary secretions with a dry mouth as in Sjogren's syndrome . Yersin ( bacillus ) Bacterial agent of plague (epidemic bacterial disease characterized by the appearance of buboes ( bubonic plague ) or signs of pulmonary inflammation ( pneumonic plague ) . eyes The eyeball is set in adipose tissue inside the eye sockets ( two bony notches ) located in the skull, above and laterally from the center . Of all the senses, sight is the one that is often considered the most important. Estimated four-fifths of all our knowledge enter the brain through the eyes. Eyes transmit constant flow to the brain images , in the form of electrical signals . Eyes receive information transmitted by the light rays . These are absorbed or reflected . Objects that absorb all the light rays appear black , while those who think all appear white . Colored objects absorb parts of the light spectrum and reflect others. When you look at something , light rays reflected from the object enters the eye. The light is refracted by the cornea and passes through the aqueous humor and the transparent pupil to reach the lens . The iris control the light intensity entering the eye. The lens focuses the light passing through the vitreous to the retina to reach , thus forming an inverted image and in reverse. The photosensitive cells of the retina transmit this image to the brain by means of electrical signals . The brain "sees " the image area. yoga This discipline provides an immediate sensation of well-being and in the long term , contribute to the harmonious development of personality. This quest for harmony between body, mind and spirit could not be more soothing. lisp Trouble pronunciation in which the " j " and " g " are replaced by a soft "z" . shingles Shingles is a viral infection caused by a type of herpes virus ( VZV ), which after chickenpox , moved so latent in the sensory ganglia . It is common in adults and its frequency increases with age. Once reactivated, the virus will spread along the sensory nerve (most often it reaches the dorsal nerves , lumbar and the ophthalmic branch of the trigeminal nerve) . It is responsible , in the territory of the nerve and considered unilaterally manifestations of sensory nerve ( decreased sensitivity , pain, itching , tingling ... ) above a few days the skin lesions ( macules , papules, vesicles, pustules and crusts ) . Eye location shingles exposed to acute lesions ( keratitis, iritis , retinal disease ) and their sequelae. Painful sequelae of herpes zoster occur especially as the subject is elderly or immunocompromised . Complications of shingles can be drive ( paralysis that most often regress ) , reaching the spinal cord, diffuse and focal encephalitis , cerebral vasculitis . These complications are much more frequent than the subject is immunocompromised . Zoose Parasitic disease whose agent is transmitted to humans by animals . zygote A zygote is an egg resulting from the fertilization of an ovum by a spermatozoon

Vocabulaire médical


ABORTIF Substance qui peut provoquer l'avortement. ALLERGIE Réaction anormale causée par une substance quelconque qui produit une modification plus ou moins gênante dans l'organisme. ANALGÉSIQUE Atténue ou supprime la sensibilité à la douleur. ANOREXIE Diminution ou perte d'appétit. ANTALGIQUE Apaise la douleur. ANTIBIOTIQUE Détruit les micro-organismes. ANTISEPTIQUE Empêche l'apparition des microbes ou les détruit s'ils sont déjà présents. ANTISPASMODIQUE Permet de calmer les spasmes, crampes, contractures, convulsions et autres affections d'origine nerveuses. APÉRITIF Qui donne faim. ARTHRITE Inflammation des articulations ARTHRITISME État particulier de l'organisme qui prédispose à certaines affections telles que rhumatismes, goutte, diabète, etc... ASTHÉNIE Dépression générale de l'organisme provoquant des insuffisances fonctionnelles de tout ordre. ASTRINGENT Favorise la cicatrisation, atténue les sécrétions et resserre les tissus. ATONIE Diminution du tonus normal d'un organe contractile tel que l'estomac par exemple. BACTERICIDE Qui supprime les bactéries. BALSAMIQUE Qui parfume. BECHIQUE Calme la toux. CARDIOTONIQUE Fortifiant pour le coeur. CARDIO-VASCULAIRE Permet de soigner les maladies cardiaques et les vaisseaux sanguins. CARMINATIF Supprimes les gaz intestinaux. CATARRHE Inflammation aiguë des muqueuses avec hypersécrétions. CHOLAGOGUE Facilite l'évacuation de la bile. CHOLERETIQUE Augmente l'évacuation de la bile. CONCRÉTION Action de s'épaissir. DÉPURATIF Permet à l'organisme d'être nettoyé en profondeur par l'élimination des toxines et des impuretés. DERMATOSE Affection cutanée. DIAPHORETIQUE Sudorifique. DIGESTIF Facilite la digestion. DIURETIQUE Augmente la sécrétion urinaire. DYSPEPSIE Digestion difficile et douloureuse. DYSTONIE Dérèglement du tonus d'un organe. EMMENAGOGUE Régularise les règles. Peut aussi les provoquer. ÉMOLLIENT Permet d'assouplir et relâcher les tissus enflammés. EXPECTORANT Permet d'expulser plus facilement les substances des voies respiratoires. FEBRIFUGE Prévient ou combat la fièvre. FLATULENCE Présence d'excès de gaz dans l'intestin ou l'estomac provoquant des ballonnement. FLUXION Gonflement douloureux causé par un amas de pus. GALACTOGENE Provoque la sécrétion lactée. HEMOSTATIQUE Stop les hémorragies. HYPERTENSEUR Élève la tension. HYPOTENSEUR Fait baisser la tension. HYPNOTIQUE Provoque le sommeil. LAXATIF Combat les problèmes légers de constipation. LITHIASE Formation de sable ou de morceaux de pierre dans une glande ou un réservoir (reins, bile, etc.) METEORISME Gaz intestinaux provoquant le gonflement de l'abdomen. MYCOSE Affection provoquée par des champignons présente à sur la peau ou les ongles. NARCOTIQUE Procure une détente musculaire, engourdit les sens et facilite le sommeil. PECTORAL Bon pour les voies respiratoires. PRURIT Démangeaisons. RESOLUTIF Soulage la douleur, calme les inflammations et élimine les engorgements. RÉVULSIF Décongestionne un organe atteint. SÉDATIF Calmant. SOPORIFIQUE Fait dormir. STIMULANT Active une fonction chimique, physique, etc.. STOMACHIQUE Stimule l'estomac afin d'améliorer la digestion. SUDORIFIQUE Fait transpirer. TONIQUE Augmente l'énergie et le tonus de l'organisme. VASO-CONTRICTEUR Resserre les vaisseaux. VASO-DILATATEUR Dilate les vaisseaux. VERMIFUGE Élimine les vers intestinaux. VULNERAIRE Permet de guérir les blessures et favorise la cicatrisation. Allodynie: douleur anormale, provoquée par le simple toucher ou le froid ou chaud modéré. Caractérise les douleurs neuropathiques. Est le contraire de l'analgésie. Analgésie: absence de douleur à une stimulation normalement douloureuse. Contraire de l'allodynie. Se distingue de l'anesthésie par le fait que l'on perçoit une sensation, mais elle n'est pas douloureuse. Anesthésie: absence de toute sensation à une stimulation, douloureuse ou non. On distingue l'anesthésie douloureuse: une douleur est perçue à un endroit où on ne sent pourtant rien au toucher. Antalgie: atténuation de la douleur. Les antalgiques sont les médicaments anti-douleur. Anti citrulline (anti CCP): anticorps anormaux présents dans la polyarthrite rhumatoïde. Autres terminologies selon la technique de dosage: anti filaggrine, anti périnucléaire (P-ANCA), anti kératine (AKA)… anticitrulline antifilaggrine antipérinucléaire antikeratine antifilagrine anti filagrine anti citruline anticitruline Aponévrotomie palmaire Arthrodèse: fixation d'une articulation entre 2 os, par greffe osseuse ou matériel orthopédique Arthrose destructrice rapide: forme rapidement évolutive d'arthrose, se voit surtout à l'épaule, la hanche et au genou Bains écossais (pour adhérents) Bascule du bassin Bec de perroquet Bloc sympathique (pour adhérents) Bursite: Inflammation d'une bourse séreuse, sorte de sac aplati dont les 2 faces coulissent l'une contre l'autre, intercalé entre 2 structures aux mouvements indépendants, peau, os ou tendon. Voir aussi tendinite de l'épaule, hygroma Camptocormie: atrophie musculaire vertébrale de personnes âgées provoquant une position plié en avant au niveau lombaire, avec impossibilité de se redresser activement, mais sans blocage (se redresser avec de l'aide est possible) camptocornie camptocronie camptocromie Cartilage Causalgie Claudication médullaire intermittente Congruence: bonne ou mauvaise adaptation de 2 formes l'une par rapport à l'autre, utilisé pour décrire 2 extrémités articulaires, ou une prothèse et l'endroit où on va la placer. De Quervain (tendinite de) Désafférentation (douleur de): voir douleur neuropathique DIM Dérangement Intervertébral Mineur : "blocage vertébral", trouble de fonctionnement parfois très douloureux mais ne correspondant pas à une lésion vraie de la colonne. Douleur du dos = dorsalgie (milieu du dos) douleur lombaire ou lombalgie (bas du dos) cervicalgie (cou) Douleur neuropathique: synonymes: douleur neurogène, douleur par désafférentation, névralgie projetée: Douleur par lésion des voies nerveuses, située à distance de sa cause réelle, à l'endroit où ces voies nerveuses assurent la transmission de la sensibilité. Les causes sont multiples, définitives ou temporaires selon que les fibres nerveuses sont coupées ou simplement irritées.r à la sortie de la colonne vertébrale, du simple "blocage vertébral" à la compression par une hernie discale. Ou il s'agit de maladies neurologiques: la cible de la maladie est le nerf lui-même, la moelle épinière ou le cerveau. Dysesthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, brûlures, fulgurations. Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. On les distingue des paresthésies, qui sont des sensations identiques, par leur caractère désagréable. Ecole du dos Electromyogramme Electrostimulation Enthèse: jonction os-tendon. Enthésopathie: douleur de l'enthèse. Exostose F Gate-control Grabataire: personne lourdement handicapée et dépendante, ne pouvant se lever d'un lit sans aide. Glycosaminoglycane: chaîne de molécules de sucres, enchaînées comme des perles sur un fil (jusqu'à 25.000 molécules) qui apporte leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain Hygroma: Inflammation d'une bourse, espace de glissement entre la peau et l'os sous-jacent, qui se remplit de liquide (synovie comme dans les articulations) et forme une grosse boule sous la peau, plus ou moins sensible. Se voit au coude et au genou. Hyperalgésie: réponse anormalement forte à une stimulation douloureuse: une simple piqûre ou une pression forte déclenche une douleur violente. Symptôme de douleur neuropathique. Hyperesthésie: sensibilité augmentée pour toute stimulation, douloureuse ou non. Simplement toucher l'endroit concerné fait sauter en l'air! Symptôme de douleur neuropathique. Hyperpathie: douleur anormalement forte, étendue et prolongée, après une stimulation répétée de la zone de peau concernée. La montée de la douleur est souvent retardée après un simple toucher, devient vite explosive. Symptôme de douleur neuropathique. Hypoalgésie: réaction douloureuse anormalement faible à une stimulation douloureuse. Hypoesthésie: réaction diminuée à toute stimulation de la peau, douloureuse ou non. Idiopathique: de cause inconnue Incidence Irradiation: veut bien sûr dire exposition à des matériaux radio-actifs ou des rayons X, mais plus souvent utilisé par les médecins pour désigner la diffusion d'une douleur vers une autre zone (une sciatique "irradie" à partir du dos) J K Lumbago: douleur lombaire aiguë Lyse isthmique Méta-analyse: Etude passant en revue tous les articles scientifiques sur un sujet, et retenant seulement ceux qui ne semblent pas biaisés, pour essayer d'établir des conclusions fiables. Ces études sont en principe réalisées par des scientifiques indépendants des laboratoires pharmaceutiques et autres industriels de la santé. Elles permettent d'aplanir les résultats trop enthousiastes ou trop pessimistes de certains chercheurs et de se faire une opinion objective sur un sujet. Métatarsalgie Mézières (technique de) Mi-temps thérapeutique (pour adhérents) Morbidité: Risque de développer une maladie Neurogène (douleur): voir douleur neuropathique Neuropathie: maladie des nerfs. On distingue les mononeuropathies ou mononévrites (un seul nerf touché), les mononeuropathies multiples ou multinévrites (plusieurs nerfs), et les polyneuropathies ou polynévrites ou polyradiculonévrites (atteinte diffuse de l'ensemble des nerfs) Neurostimulation Névrome: petite tuméfaction bénigne sur un nerf, à l'extrémité d'un nerf sectionné (cicatricielle) ou sur une portion irritée du nerf. Le névrome est source de douleurs fulgurantes, intermittentes mais très intenses. Le plus fréquent est le névrome de Morton au pied. Nociceptive (douleur): c'est la cause "normale" de douleur: une lésion du corps cause une douleur par stimulation des terminaisons nerveuses à cet endroit. Le système nerveux fonctionne normalement. La douleur nociceptive s'oppose à la douleur neuropathique, où c'est le système nerveux qui est abîmé et qui fait sentir une douleur à un endroit dépourvu de lésion. Ostéophyte Pannus synovial: Epaississement de la membrane synoviale, enveloppe articulaire enflammée par le processus rhumatismal. Paresthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, peau en carton, gonflement (sans réel gonflement constaté). Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. Elles ne sont pas douloureuses, ce qui les distingue des dysesthésies, sensations identiques mais décrites comme pénibles. Polysaccharide: molécule faite de plusieurs sucres; reliées en chaîne comme des perles sur un fil, elles forment les glycosaminoglycanes (jusqu'à 25.000 molécules de sucres) qui apportent leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain Prévalence: Le terme "fréquence" est mal adapté aux maladies. La fréquence de la grippe est de 0 en été et ne reflète pas ses ravages hivernaux. On parle plutôt de prévalence (nombre de personnes touchées dans une population à un moment donné) et d'incidence (nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée, en général une année). Proprioceptif: relatif à l'aisance avec laquelle une personne modifie un geste ou une attitude pour contourner une douleur. Pseudarthrose: Défaut de consolidation d'une fracture qui aboutit à une articulation anormale entre les 2 extrémités osseuses. Q Reconditionnement à l'effort Remodelage osseux: Processus lent, renouvelant les os en permanence: des cellules viennent grignoter l'os existant (résorption), d'autres en fabriquent du nouveau. La résorption finit par prédominer sur la formation avec l'âge, ce qui explique la survenue de l'ostéoporose. Scintigraphie osseuse: Un produit légèrement radioactif est injecté dans une veine. Il est fixé par l'os de façon d'autant plus intense que le métabolisme local de l'os est accéléré (fissures, inflammations, infections). Une photo avec caméra spéciale est prise 3 heures plus tard. Le produit est ensuite rapidement éliminé dans les urines. A ne pas faire chez une femme enceinte. Spondylolisthésis Supination: Mouvement de rotation du coude qui ouvre la main vers l'extérieur. Voir douleurs du coude. Syndesmophyte: ossification progressive des ligaments unissant 2 vertèbres, réalisant au bout d'un certain nombre d'années un véritable pont osseux, et donc une soudure de l'articulation. C'est un phénomène caractéristique des rhumatismes ankylosants, et en particulier de la spondylarthrite. Mais un aspect radiologique voisin se voit dans la banale arthrose vertébrale, et dans la bénigne maladie de Forestier. Syndrome douloureux régional complexe Synoviorthèse: Traitement utilisé dans les rhumatismes inflammatoires type polyarthrite rhumatoïde, consiste à injecter dans une articulation un acide ou un isotope radioactif d'action courte qui détruit la membrane synoviale rhumatismale. Système immunitaire: Notre système de défense contre les agressions extérieures. Fait intervenir différents types de cellules, certaines gobent directement l'intrus, d'autres fabriquent des anticorps contre lui. Peut se dérégler et se mettre à fabriquer des anticorps contre son propre organisme (auto-anticorps): ce sont les maladies immunitaires. Ténosynovite: inflammation de la gaine d'un tendon. Tinel (signe de): réveil de sensations électriques dans la zone de sensibilité d'un nerf quand on tape sur un point de son trajet. Indique en général que le nerf est très irritable à cet endroit. Topographie: zone touchée par le symptôme. Entre autres, la topographie est particulièrement importante quand une douleur n'est pas réduite à un point mais s'étend à une région de la peau: elle identifie le nerf en cause. Torticolis: synonyme de cervicalgie aiguë Trophique (troubles), trophicité: modifications des tissus d'une région suite à l'atteinte de nerfs particuliers: le système neuro-végétatif ou système nerveux "autonome" (indépendant de la volonté). Comme un courant alimentaire, ces nerfs assurent un bon état des tissus (une bonne "trophicité"). En cas de troubles trophiques, la peau devient sèche ou au contraire imbibée de sueur anormale, elle est trop rouge ou blafarde, peut se rétracter ou gonfler. Muscles et cloisons sous-cutanées sont également siège de rétractions. Uncarthrose uncodiscarthrose: arthrose entre 2 vertèbres cervicales épaississant l'uncus, bord arrière et latéral du corps vertébral. Cette arthrose est fréquemment signalée sur les compte-rendus radiologiques car source potentielle d'irritation des racines nerveuses qui passent à cet endroit (névralgie cervico-brachiale). Mais elle est très banale à partir de la trentaine et la plupart n'en souffriront jamais. Uvéite: inflammation de l'intérieur de l'oeil. LISTE DES TERMES MEDICAUX Abaissement de la concentration des prot •Hypo protidémie : diminution du taux des protéines sériques dont l'albumine. •L'hypo protidémie peut avoir plusieurs causes : 1.la malnutrition protéinocalorique 2.une malabsorption intestinale 3.un trouble du métabolisme hépatique 4.des pertes digestives ou rénales •L'organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences. •L'organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences. Abcès Accumulation de pus qui se forme à la suite d'une infection par des micro-organismes, le plus souvent des bactéries. Elle peut se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein...). Un abcés "chaud" s’accompagne d’inflammation, de douleur, tandis qu'un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation. Il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites. Abcès cornéen Abcès : collection de pus pouvant se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein...). - Un abcés chaud s’accompagne d’inflammation, de douleur. - Un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation, il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites. Ablation Opération qui consiste à éliminer un tissu nécrosé ou pathologique par divers moyens comme l'excision, la cryothérapie, la cautérisation ou le laser Accomodation Aptitude des yeux à s'adapter à la vue d'objets situés à des distances différentes. Bacillaire relatif à un bacille (bactérie en forme de bâtonnet). Peut dans certains cas désigner un malade atteint de tuberculose pulmonaire, due au bacille de koch Bactériémie présence de bactéries dans le sang Baisse de l'ALAT Les transaminases (ASAT et ALAT ou SGOT et SGPT) sont des enzymes présentes dans de nombreux tissus et notamment, selon leur type, dans le foie, les muscles squelettiques, le muscle cardiaque, le cerveau... - Ces enzymes sont libérées et leur taux augmente dans le sang lorsque le tissu qui les contient est détruit, comme au cours des hépatites ou des infarctus (lésion de nécrose d'une portion de tissu cérébral, musculaire, intestinal...), consécutive à l'interruption brutale d'arrivée de sang artériel, le plus souvent par oblitération de l'artère qui l'irrigue). - La présence de tests hépatiques perturbés chez un patient doit rendre prudente la prescription de nombreux médicaments, soit à cause de leur propre toxicité hépatique, soit parce que leur transformation (qui se fait au niveau du foie) sera perturbée par son mauvais fonctionnement. - La baisse des transaminases, sous l'effet d'un traitement, n'a pas de signification pathologique en soit. BBD bloc de branche droit. Interruption de la conduction de l'influx électrique du système nerveux spécifique du coeur sur la branche droite du faisceau de his (qui transmet l'influx au ventricule droit), entrainant un retard d'excitation du ventricule droit par rapport au ventricule gauche. Cachexie Etat se caractérisant par la faiblesse, l'émaciation et la malnutrition, tel qu'on l'observe en phase terminale de certaines maladies chroniques. Cal Le terme " cal " a deux significations : un cal est une partie durcie de la surface de la peau, généralement provoquée par un frottement exagéré ou une pression s'exerçant à cet endroit précis. Par exemple, il est fréquent de voir des cals apparaître au niveau de la dernière articulation de l'annulaire de la main dominante chez les personnes qui écrivent beaucoup. Ce terme peut aussi désigner une masse de tissu osseux mou qui se forme au niveau d'une fracture et qui se durcir au fur et à mesure que l'os se ressoude. Calice Un calice est un organe en forme de coupe. Campylobacter genre de bactéries (gram -) très mobiles. Certaines sont responsables d'infections chez la femme enceinte et le nouveau-né ou de gastro-entérites. Daltonien individu atteint d'un trouble héréditaire de la perception des couleurs (daltonisme). DCI Dénomination Commune Internationale. Nom international donné à chaque préparation pharmaceutique par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), différent du nom chimique de la molécule et généralement du nom commercial. Décalage du segment ST · Segment ST : portion brève et isoélectrique du tracé électrocardiographique normal. Elle est précédée par le complexe QRS qui correspond à la dépolarisation (avec contraction) des ventricules et est suivie par l'onde T qui correspond à la polarisation (avec relaxation) des ventricules. · Un sus ou un sous-décalage du segment ST, par rapport à la ligne isoélectrique, est très important pour le diagnostic d'infarctus du myocarde, ou de péricardite. E&S E&S désigne : entrée et sortie EBV EBV : Epstein-Barr Virus, virus d'Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse. A également été associé au cancer nasopharyngien. Ecoulement conjonctival Ecoulement conjonctival : écoulement de sécrétions plus ou moins épaisses accompagnant les irritations oculaires et conjonctivites . FA FA est l'abréviation médicale de Fatty acids chez les anglo-saxons ; chez les francophones, l'abréviation est AG (Acides Gras). Les deux abréviations sont utilisées. Facteur E Protéine présente ou non à la surface du globule rouge. Elle fait partie, avec le facteur D plus connu, des facteurs du groupe sanguin du système rhésus. Facteur lupique protéine du sang ayant la propriété de se combiner spécifiquement à certaines substances situées à la surface des noyaux des cellules. Leur rôle exact est encore inconnu mais ils sont fréquemment retrouvés dans le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde.Synonyme(s): facteur antinucléaire ou anticorps antinoyaux. GABA acide gamma amino-butyrique. Médiateur chimique ou neurtransmetteur des cellules nerveuses (neurones) du cerveau. Gaine de myéline La gaine de myéline est une enveloppe faite d'un tissu graisseux blanc qui recouvre les neurones du système nerveux périphérique. Les fibres myélinisées, blanches, constituant les voies nerveuses rencontrées dans l'encéphale et la moelle épinière expliquent la présence de substance blanche dans ces structures. En revanche, la substance grise qui s'y trouve est due à la présence des corps cellulaires des neurones. La gaine de myéline est elle-même recouverte d'une membrane appelée le neurolemme (ou membrane nucléée). Ganglion Un ganglion est une dilatation d'un tissu, provoquée par une maladie, comme par exemple lors de l'arthrite rhumatoïde au niveau des articulations. Un ganglion est aussi une petite masse arrondie constituée d'un certain type de tissu et enveloppée dans un tissu d'un autre type, comme par exemple les ganglions lymphatiques. H. simplex disséminé Voir Herpès Haustration Haustration ("bosselure") : formation en forme de sac due à la contraction des muscles longitudinaux et circulaires du côlon, lui donnant un aspect segmenté. Herpès Herpès L'herpès est avant tout un virus, Herpes Simplex Virus, ou HSV, dont on distingue 2 types : - HSV1 qui provoque, le plus souvent dans l'enfance, une primo-infection commune avec lésions intra-buccales importantes, douloureuses, pouvant empêcher l'alimentation, accompagnée de fièvre. Le virus peut rester latent pendant des années et redonner des lésions vésiculeuses puis croûteuses des lèvres (classique bouton de fièvre), ou plus étendues vers le nez, le menton, à l'occasion d'événements variés (rhume, exposition solaire, règles ou ovulation...). - HSV2 qui est responsable de l'herpès génital, dont les lésions sont identiques à celles de HSV1, souvent récidivant, contagieux par contact vénérien (un nouveau-né peut être contaminé lors de l'accouchement avec un risque grave de généralisation). L'herpès est un virus qui peut atteindre d'autre organes que la peau ou les parties génitales. Il peut infecter la cornée (kératite herpétique parfois sévère), le cerveau (encéphalopathie herpétique) dont l'atteinte, quand elle n'est pas mortelle, laisse de lourdes séquelles. Elle le sera d'autant plus que le sujet à des défenses immunitaires amoindries (traitement par immunosuppresseurs ou par corticoïdes, infection par le virus du SIDA...) Iatrogène Se dit des troubles provoqués par un traitement médical ou un médicament. Ictère Ictère Ictère est synonyme de jaunisse. Il correspond à une coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l'accumulation dans les tissus de bilirubine. La première manifestation visible d'un ictère apparaît au niveau des conjonctives oculaires. La bilirubine est un pigment jaune ocre excrété dans la bile. On distingue : - les ictères à bilirubine non conjuguée (ou libre), apparaissant dans certaines anémies avec hémolyse aiguë, dans les destructions exagérées de globules rouges (résorption d'hématome, transfusion...) ou encore par défaut enzymatique hépatique transitoire (ictère du nouveau-né) ou définitif (maladies héréditaires de Gilbert, de Crigler-Najjar). Dans ce cas, les urines ne sont pas colorées par le pigment. - les ictères à bilirubine conjuguée, caractérisés par la pigmentation des urines (coloration bière brune) survenant lors des hépatites, des cirrhoses, des malformations des voies biliaires ou de leur obstruction soit par un calcul biliaire soit par compression d'un organe de voisinage (cancer de la tête du pancréas...) ou encore dans des rares cas de maladies héréditaires avec déficit enzymatique ne permettant pas l'excrétion biliaire de la bilirubine conjuguée... Iléite Inflammation de l’iléon, dernière partie de l’intestin grêle, situé entre le jéjunum et le gros intestin. Jambe Le terme jambe est couramment utilisé pour décrire le membre inférieur qui sert à soutenir le corps et qui est indispensable pour la marche. En termes anatomiques stricts, le mot " jambe " désigne la partie inférieure de la jambe, c'est-à-dire la partie située entre le genou et le pied. La jambe, la cuisse et le pied sont les principales parties du membre inférieur. Jet-lag Décalage horaire. Joue Partie latérale de la bouche située sous la pommette. Jugulaires (veines) Désigne les quatre grosses veines latérales du cou, dont la veine jugulaire interne qui draine le sang du cerveau et de la face. Kala-azar Ou leishmaniose viscérale. Maladie grave due à un protozoaire (parasite constitué d’une seule cellule) dit leishmania donovani, transmis à l’homme par le chien et que l’on retrouve dans la rate et la moelle osseuse (tissu interne des os). Elle se manifeste par de la fièvre, l’augmentation du volume de la rate et du foie, une coloration de la peau et une diminution du taux d’hémoglobine dans le sang. Elle sévit en orient, aux indes et dans le bassin méditerranéen. Kaliurie Taux de potassium dans l’urine. Kératite virale · Kératite : nom générique donné à toutes les inflammations de la cornée oculaire. Elles accompagnent ou s'accompagnent volontiers d'une conjonctivite, on parle alors de kératoconjonctivite. · L'origine des kératites est très diverse : infectieuse (bactérienne, virale, mycosique), allergique, post-traumatique... · L'inflammation de la cornée, quelle qu'en soit son origine, génère des lésions cornéennes, soit sous la forme soit d'une kératite ponctuée superficielle, bénigne, soit d'un ulcère cornéen plus profond, pouvant laisser une cicatrice et entraîner une baisse de l'acuité visuelle parfois importante. · Les symptômes d'une kératite sont toujours bruyants avec douleur oculaire importante, larmoiement fréquent, photophobie (impossibilité à regarder la lumière), blépharospasme (impossibilité à ouvrir les paupières secondaire à une contraction spasmodique des muscles des paupières) et démangeaisons féroces lorsque l'origine est allergique. La pneumonie à Pneumocystis Carinii La pneumonie à Pneumocystis carinii est une infection pulmonaire très grave due à un parasite, Pneumocystis Carinii, survenant chez des sujets en état de carence immunitaire, en particulier les malades du SIDA. Lactose Lactose Le lactose est un sucre disaccharidique présent dans le lait. Macrocyte Globule rouge de grand diamètre. Macula La macula est une petite dépression jaune située sur la rétine à l'endroit où l'axe optique aboutit. Manus Manus est le terme latin signifiant main . Naevus pigmentaire · Naevi ou naevus = ''grains de beauté''. · Le naevus mélanocytaire (grain de beauté) correspond à une tache se développant au niveau de la peau et dont la taille est variable, allant de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre. Sa couleur également varie, allant du jaune pâle au brun noir. Son épaisseur est également variable. Il peut être recouvert de petites croûtes et /ou parfois surmonté d'un poil. · La plupart des naevus sont bénins ; cependant, leur présence nécessite une surveillance dermatologique régulière afin de détecter leur évolution éventuelle (changement de forme, de couleur...) et de prévenir le risque de dégénerescence en un cancer de la peau, le mélanome. Narines Narines Les narines sont les orifices du nez. Les narines et les choanes servent d'orifices de communication aux fosses nasales, les deux cavités situées au milieu de la face. Les orifices antérieurs , les narines, s'ouvrent à l'avant de la face et font communiquer les fosses nasales avec l'extérieur, tandis que les orifices postérieurs, les choanes, s'ouvrent dans le nasopharynx. Les choanes sont de plus petite taille, car elles sont rétrécies par la muqueuse qui les tapisse et contribue à filtrer l'air. Natrurie Ou natriurèse. Taux de sodium dans l'urine Obèse · L'Organisation Mondiale de la Santé défini l'obésité par un indice de masse corporelle supérieur à 30, alors que le surpoids est défini par un indice de masse corporelle supérieur à 25. - L'indice de masse corporelle se calcule en faisant le rapport entre le poids (exprimé en kg) et la taille au carré (exprimée en mètres) : Poids (kg) Taille(2)(m) - De nombreuses maladies ou dysfonctionnements organiques peuvent s'accompagner d'une obésité : -> Les pseudohypoparathyroïdies, -> Le diabète de type II, -> La maladie de Cushing, -> Les hyperlipidémies, -> Dans le myxoedème de l'hypothyroïdie, -> Le syndrome de Prader-Willi.. Obst Obst. est l'abréviation pour obstétrique qui est la branche de la médecine qui traite de la grossesse et de l'accouchement. Obtusion Trouble de la conscience se manifestant par une lenteur des fonctions intellectuelles et sensitives et un manque d'attention. PAF Abréviation de platelet activating factor, c’est-à-dire facteur d’activation des plaquettes. Facteur (phospholipide) libéré lors de certaines réactions allergiques, provoquant, outre son rôle dans le rassemblement en amas des plaquettes du sang, la constriction des bronches (dans l’asthme), une diminution de la pression artérielle et favorisant l’infiltration des tissus par un liquide (oedèmes). Palilalie Trouble de la parole dans lequel le sujet répète involontairement la même idée ou le même mot. Q.i.d. Q.i.d. : abréviation médicale de Quater in die (quatre fois par jour). Utilisée plutôt chez les anglo-saxons. En France, l'abréviation est : 4 x / j Quadriplégie Terme médical qui signifie la paralysie des quatres membres due à des lésions nerveuses centrales ou périphériques. Quinine Alcaloïde extrait de l’écorce de quinquina, ayant la propriété de faire tomber la fièvre et dont les dérivés sont utilisés dans le traitement du paludisme. Quinte Accès de toux successives. Rabique Qui se rapporte à la rage. Rachis Colonne vertébrale. Rachitisme hypophosphorémique · Le rachitisme, tout comme l'ostéomalacie, sont caractérisés par un défaut de minéralisation osseuse et du cartilage de croissance des os (chez l'enfant). · Le rachitisme se manifeste cliniquement par des douleurs des os, associées à des déformations osseuses (incurvation des os longs, bosses frontales, enfoncement thoracique...), à des fractures et à des troubles de la croissance. · Dans la petite enfance, d'autres symptômes peuvent être présents tels qu'une apathie, une irritabilité, une faiblesse musculaire pouvant entraver l'autonomie des déplacements. · Les causes de rachitisme sont multiples : -> déficit en vitamine D : carence d'apport, défaut d'exposition solaire, malabsorption digestive, anomalie du métabolisme de la vitamine D, hypophosphatémie... ; -> résistance des organes cibles à l'action de la vitamine D ; -> insuffisance rénale chronique ; -> troubles de la régulation du phosphate ou du calcium ; -> acidose métabolique ; prise de certains médicaments ou intoxication (plomb, cadmium, aluminium...)... Saccharine uccédané chimique du sucre, ayant la saveur de celui-ci (pouvoir sucrant), mais pas sa valeur nutritive. Sacrum Os triangulaire situé entre la cinquième vertèbre lombaire et le coccyx, dernier os de la colonne vertébrale. Le sacrum est la partie de la colonne vertébrale située entre la colonne lombaire et le coccyx. Il se compose de cinq vertèbres soudées les unes aux autres qui forment une seule structure osseuse. Le sacrum comporte une crête sacrée médiane (située le long de la face postérieure du sacrum) qui résulte de la fusion des apophyses épineuses des vertèbres le composant. Sous cette crête sacrée se trouve le canal sacré, un tunnel allant du sommet du sacrum à un hiatus (ouverture) situé près de sa base. Quatre paires d'orifices (trous sacrés) percent le sacrum de chaque côté de la ligne médiane (centre) où se trouve la crête sacrée intermédiaire formée par la fusion des apophyses articulaires des vertèbres qui le composent. De chaque côté de la crête sacrée intermédiaire se trouve une crête sacrée latérale formée par la fusion des apophyses transverses des vertèbres. Ainsi, à la différence des vertèbres supérieures de la colonne vertébrale, il n'existe pas de ligaments inter-transversaires dans le sacrum : ils sont remplacés par la fusion des apophyses. Les crêtes n'apparaissent pas sur la face antérieure du sacrum, mais les trous sacrés sont bien visibles. Sang Le sang est un liquide organique mis en mouvement (aspiré et refoulé) par le coeur et qui circule dans toutes les artères, les veines et les capillaires. Il est composé de plasma, de globules blancs (leucocytes), de globules rouges (érythrocytes) et de plaquettes (thrombocytes). Le sang est l'un des trois principaux liquides de l'organisme (les deux autres sont les liquides situés autour et à l'intérieur des cellules). Il transporte l'oxygène, les nutriments et les messagers hormonaux à chacune des cellules de l'organisme et les déchets provenant de celles-ci. Il a également un rôle dans la défense de l'organisme contre les corps étrangers. Un adulte possède près de 3.1019 cellules sanguines. Chaque millimètre cube de sang contient 4,5 à 5,5 millions de globules rouges et 7 500 globules blancs en moyenne. Le sang est constitué de quatre éléments principaux : les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes et le plasma. Les globules rouges et blancs sont détruits continuellement et l'organisme en fabrique de nouveaux en permanence. Environ 2,5 millions de globules rouges meurent chaque seconde et environ 2,5 millions de nouvelles cellules sont fabriquées au même moment. T.i.d. T.i.d. :abréviation médicale de Ter in die (trois fois par jour). Surtout utilisée dans les pays anglo-saxons. En France on lui préfère l'abréviation : 3 x / j T3 abaissée · T3 ou tri-iodithyronine et T4 ou thyroxine sont des hormones thyroïdiennes dont la synthèse par la glande thyroïde est sous le contrôle de la TSH et requiert un apport suffisant en iode. · La synthèse des hormones thyroïdiennes, et donc leur taux sanguin, va donc dépendre de plusieurs facteurs qui sont, notamment, la quantité d'iode capté par la thyroïde, l'état fonctionnel de cette glande, sa stimulation ou sa freination par la TSH ou autres produits. · L'hyperthyroïdie s'accompagne d'une augmentation de T4, d'une T3 haute ou normale et d'une TSH habituellement basse. · L'hypothyroïdie voit habituellement une T4 basse, une T3 normale ou abaissée (son dosage n'est pas nécessaire pour le diagnostic) et une TSH élevée ou basse selon la cause de l'hypothyroïdie. · Certaines maladies ou prises médicamenteuses (comme l'amiodarone, la carbamazépine...) peuvent s'accompagner d'une augmentation de T4, d'une T3 basse avec une TSH élevée ou normale. Taenia Ou ténia, ou encore ver solitaire. Ver plat et segmenté de l’ordre des cestodes, parasite de l'intestin. Ulcération Perte de substance de la peau ou d'une muqueuse, qui cicatrise difficilement. Ulcère Un ulcère est une rupture de la peau ou d'une muqueuse provoquée par un processus inflammatoire, infectieux ou malin. Un ulcère contient souvent du pus. Ulite Ou gingivite. Inflammation des gencives. Urticaire Urticaire L'urticaire (du latin urtica : ortie) est une éruption cutanée faite de papules érythémateuses, parfois à centre opalin et à périphérie blanche, à contours nettement délimités, dont la taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres, voire confluer en larges plaques. Cette éruption papuleuse est fugace et prurigineuse (voir prurit ). L'angio-oedème ou oedème de Quincke est une variété d'urticaire, sous-cutanée, non prurigineuse. Elle est potentiellement grave dans ses localisations aux voies aériennes supérieures (glotte, larynx...) avec risque d'asphyxie L'urticaire est particulièrement fréquente, puisqu'on estime que 20% des sujets vont présenter un épisode urticarien au cours de leur vie. On distingue : - les urticaires aiguës, dont la durée n'excède pas 3 semaines ; elles représentent 75% des urticaires. Leur cause est habituellement retrouvée, en général alimentaire, médicamenteuse ou de contact (animaux, végétaux, produits chimiques...) ; - les urticaires récidivantes sont des urticaires dont les poussées se succèdent au cours de la vie. Elles présentent les mêmes difficultés de diagnostic étiologique que les urticaires chroniques. - les urticaires chroniques dont la durée excède 6 semaines (jusqu'à 3 mois selon certains auteurs). Elles représentent, en population générale, 15 à 25% des urticaires. Souvent, leur cause n'apparaît pas de façon évidente et nécessite un bilan. Les urticaires chroniques peuvent être d'origine : - physique : mécaniques (dermographisme, vibrations, pression), cholinergiques, au chaud, au froid, à l'eau, solaires, adrénergiques. - de contact, allergique ou non : aux animaux, végétaux, médicaments..., pouvant avoir une cause professionnelle. - commune : de cause alimentaire, médicamenteuse, infectieuse, ou encore dues aux allergènes de l'environnement... - systémique : vascularites urticariennes, connectivites (lupus érythémateux ) ... - autres causes : maladie de Vaquez , hyperthyroïdie ... - génétique : œdème angio-neurotique héréditaire... - il n'est pas rare, qu'au terme du bilan, aucune origine ne soit retrouvée. Ces urticaires, dites chroniques idiopathiques, seraient en fait des urticaires en attente d'un diagnostic. Vaccin Un vaccin est une préparation contenant des micro-organismes qui sont soit des germes inactivés, soit des germes tués. Cette préparation est administrée dans le but d'immuniser l'organisme contre des maladies infectieuses. Vacuole Cavité de la substance vivante et organisée entourant le noyau des cellules (cytoplasme). Vaisseau Canal naturel de l’organisme dans lequel circule le sang ou la lymphe (liquide fluide, clair et légèrement coloré en jaune, qui baigne les tissus). On distingue les artères, les veines et les vaisseaux capillaires. Valvule Repli membraneux empêchant les liquides de refluer dans les vaisseaux et conduits de l’organisme. Western Blot Le Western Blot est un test sanguin effectué pour rechercher certains antigènes. Willebrand (facteur de von) Protéine normalement présente dans le sang, indispensable à l’agrégation des plaquettes lors de la coagulation. Son absence provoque la maladie de von Willebrand. Wormien Wormien se dit de chacun des petits os surnuméraires engrenés dans les sutures du crâne. Xanthodermie Coloration jaune de la peau. Ce terme désigne également un léger ictère (ou jaunisse, coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l’accumulation de pigments de la bile - bilirubine - sécrétés par le foie) au niveau des pieds, des mains et du nez, survenant au cours de la cholémie familiale (ou maladie de Gilbert), affection caractérisée par une anomalie de la transformation des pigments de la bile. Xérose Xérosis : transformation de la couche superficielle de l'épiderme qui, progressivement, s'assèche et s'atrophie. Xérostomie Xérostomie Xérostomie : diminution voire tarissement des sécrétions salivaires avec une bouche sèche comme dans le syndrome de Gougerot-Sjögren. Yersin (bacille de) Bactérie, agent de la peste (maladie bactérienne épidémique caractérisée par l'apparition de bubons (peste bubonique) ou des signes d'inflammation pulmonaire (peste pneumonique). Yeux Le globe oculaire est niché dans du tissu adipeux à l'intérieur des cavités orbitaires (deux échancrures osseuses) situées dans le crâne, au-dessus et latéralement par rapport au centre. De tous les sens, la vue est celui que l'on considère souvent comme le plus important. Selon les estimations, les quatre cinquièmes de toutes nos connaissances entrent dans le cerveau par l'intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux constants d'images au cerveau, sous la forme de signaux électriques. Les yeux reçoivent des informations transmises par les rayons lumineux. Ceux-ci sont absorbés ou réfléchis. Les objets qui absorbent tous les rayons lumineux apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et en réfléchissent d'autres. Lorsque vous regardez quelque chose, les rayons lumineux réfléchis par l'objet pénètrent dans l'oeil. La lumière est réfractée par la cornée et passe à travers l'humeur aqueuse transparente et la pupille pour atteindre le cristallin. L'iris contrôle l'intensité lumineuse pénétrant dans l'oeil. Le cristallin concentre la lumière qui traverse l'humeur vitrée pour aboutir sur la rétine, formant ainsi une image inversée et à l'envers. Les cellules photosensibles de la rétine transmettent cette image au cerveau à l'aide de signaux électriques. Le cerveau " voit " l'image à l'endroit. Yoga Cette discipline procure une sensation de bien-être immédiate et, à long terme, contribue à un développement harmonieux de la personnalité. Cette recherche de l’harmonie entre le corps, le mental et l’esprit est on ne peut plus apaisante. Zézaiement Trouble de la prononciation dans lequel le « j » et le « g » doux sont remplacés par un « z ». Zona Le zona est une affection virale causée par un type d'herpèsvirus (virus varicelle-zona) qui, après une varicelle , s'installe, de façon latente dans les ganglions nerveux sensitifs. Il est fréquent chez l'adulte, et sa fréquence augmente avec l'âge. Une fois réactivé, le virus va diffuser le long du nerf sensitif (le plus souvent il atteint les nerfs dorsaux, lombaires et la branche ophtalmique du nerf trijumeau). Il est responsable, dans le territoire du nerf considéré et de façon unilatérale, de manifestations nerveuses sensitives (diminution de la sensibilité, douleurs, démangeaisons, fourmillements...) qui précèdent de quelques jours les lésions cutanées (macules, papules, vésicules, pustules puis croûtes). La localisation oculaire du zona expose à des lésions aiguës (kératite , iridocyclite , atteinte rétinienne) et à leurs séquelles. Les séquelles douloureuses du zona surviennent d'autant plus que le sujet est âgé ou immunodéprimé. Les complications du zona peuvent être motrices (paralysies qui régressent le plus souvent), atteinte de la moelle épinière, encéphalite diffuse et focale, vascularite cérébrale. Ces complications sont d'autant plus fréquentes que le sujet est immunodéprimé. Zoose Maladie parasitaire dont l’agent est transmis à l’homme par un animal. Zygote Un zygote est un oeuf résultant de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde

PARAMETRES DE LA CIRCULATION


Quelques paramètres (S. Plowman and D. Smith - Allyn & Bacon). La gravité s'exerce sur la colonne sanguine surtout en position debout (source : Physiologie animale. Adaptation et milieux de vie, Knut SCHMIDT-NIELSEN, Dunod, 1998 & Précis de physiologie, de A. Calas, J.-F. Perrin, C. Plas et P. Vanneste, Doin, 1997). Volume, pression et vitesse du sangdans les compartiments du système vasculaire de l'homme(in Schmidt-Nielsen) volume (mL) pression (kPa) vitesse (cm/s) aorte 100 13 40 artères 300 5,3 - 13 10 - 40 artérioles 50 4 - 5,3 0,1 - 10 capillaires 250 1,6 - 4 <0,1 veinules 300 1,3 - 1,6 <0,3 veines 2200 0,7 - 1,3 0,3 - 5 veine cave 300 0,25 5 - 20 La vitesse d'écoulement dépend non seulement des paramètres liquidiens mais aussi de la distribution du sangdans le réseau. Flux sanguins vers les principaux organes d'un homme de 70 kg(Schmidt-Nielsen) organe masse de l'organe (kg) débit sanguin (L/min) débit sanguin spécifique (L/min/kg) reins 0,3 3,5 1,2 3,6 4,0 foie 1,5 1,4 0,9 coeur 0,3 0,25 0,8 cerveau 1,4 0,75 0,5 peau 2,5 66,5 0,2 2,0 0,08 muscle 29 0,9 0,03 autres 35 0,9 0,03 total 70 5,6 Les paramètres cardiaques : Q = f x VES, où : o Q est le débit cardiaque, o f la fréquence cardiaque o VES le volume d'éjection systolique Pour un homme adulte au repos, f = 72 battements par minute, VES = 0,07 l, soit D = 5 l/min, la totalité du sang de l'organisme (estimée à environ 5L) est donc pompée par le coeur chaque minute. Lors d'un effort la fréquence peut être multipliée par trois et le volume d'éjection systolique par presque deux, ce qui permet d'atteindre des débits cardiaques de 30 L/min chez des athlètes, alors que l'on considère qu'une valeur de 10 L/min correspond à celle d'un exercice modéré avec f = 120 battements /min et VES = 0,085 l. PHYSIOLOGIE DE LA CIRCULATION Remarques : o le débit sanguin pulmonaire est égal au débit sanguin systémique, o le volume de sang éjecté à chaque contraction prend place instantantément dans les vaisseaux par déformation élastique. L'innervation efférente cardiaque. Le sympathique S (ou orthosympathique OS) innerve tout le myocarde (tissu nodal et fibres cardiaques) et le parasympathique PS le tissu nodal (noeud sinusal et noeud auriculo-ventriculaire). Ach : acétylcholine (synapse cholinergique - récepteurs muscariniques (M2) des cellules nodales, NAdr : noradrénaline (synapse adrénergique - récepteurs ß1 des fibresS). Controle hormonal du volume sanguin (S. Plowman and D. Smith - Allyn & Bacon). Le sang n'est qu'un des liquides circulants de l'homme et représente entre 5 et 10 % de la masse du corps, selon les estimations. Le volume sanguin (volémie) de l'homme est de l'ordre de 5 L mais peut varier selon l'état physiologique, soit par augmentation de la masse totale (par exemple pendant une grossesse), soit par augmentation de la masse des cellules sanguines (par exemple hématies stockées par la rate), soit par augmentation des liquides (par exemple augmentation de la réabsorption rénale ou au niveau du colon). eau totale : 70% eau extracellulaire : 25% Plasma : 5% eau interstitielle : 20% eau intracellulaire : 45% solides : 30% Répartition de l'eau par rapport aux solides dans le corps d'un vertébréexprimée en % de la masse totale "hors graisse" (Schmidt-Nielsen) Trois facteurs jouent directement sur la volémie : o la teneur en eau du sang (équilibre hydrique) qui dépend de la quantité d'eau filtrée et réabsorbée aux niveaux des capillaires (c'est bien au niveau de capillaires que se font les échanges d'eau, d'ions ou d'autres solutés), o l'équilibre minéral (Na+, K+ , Ca2+, ...), o l'équilibre acido-basique (pH compris entre 7,35 et 7,45). REGULATION DE LA CIRCULATION o COEUR § FREQUENCE CARDIAQUE § Le rythme autonome de décharge du tissu nodal (noeud sinusal, le pace-maker , relayé par un amas de cellules semblables situé dans la cloison entre les oreillettes et les ventricules : le noeud auriculo-ventriculaire) est de l'ordre de 100 battements par minute. § Le contrôle nerveux direct a été mis en évidence par d'innombrables expériences. L'innervation efférente est double : orthosympathique (OS ou sympathique) et parasympathique (PS). Elle aboutit essentiellement au tissu nodal (noeud sinusal, majoritairement, et noeud auriculo-ventriculaire pour une moindre part) pour le PS, mais les neurones de l'OS innervent aussi directement les fibres cardiaques. Le contrôle du rythme cardiaque est donc principalement le contrôle nerveux du rythme du tissu nodal mais certainement pas uniquement : il y a un contrôle nerveux direct du muscle cardiaque. § La noradrénaline (NAd) est le neurotransmetteur libéré par les fibres OS innervant le coeur, en se fixant à des récepteurs ß1 adrénergiques, elle induit une augmentation de la perméabilité au Ca2+ des cellules myocardiques et nodales. Elle augmente la vitesse de dépolarisation spontanée des cellules nodales et donc la fréquence du rythme sinusal. Elle accélère aussi la vitesse de conduction du tissu nodal. On note que lors de la stimulation de l'OS et donc de l'accélération du rythme cardiaque, la vitesse de contraction est augmentée mais la durée de la diastole est diminuée de façon moindre et assure en quelquesorte un remplissage ventriculaire convenable. Les mécanismes ne sont pas donc aussi simples qu'une augmentation de la fréquence des contractions cardiaques. § L'adrénaline (Ad) circulante libérée par les médullosurrénales (par exemple en cas de stress) se fixe sur les mêmes récepteurs ß1 adrénergiques et a le même effet sur le rythme cardiaque. § L'acétylcholine (Ach) est le neuromédiateur libéré par les terminaisons synaptiques des neurones postganglionnaires courts PS innervant essentiellement le tissu nodal. Elle se fixe aux récepteurs muscariniques (M2) des cellules nodales et provoquent une augmentation de la perméabilité cellulaire au K+. De façon symétrique à l'action de la noradrénaline, l'acétylcholine diminue la vitesse de dépolarisation des cellules nodales et augmente l'amplitude de leur hyperpolarisation spontanée. Globalement l'Ach provoque donc une diminution du rythme autonome du tissu nodal. L'Ach ralentit aussi la conduction auriculo-ventriculaire et donc diminue la vitesse de contraction cardiaque globale. Cependant l'Ach ne peut circuler dans le sang comme l'adrénaline, car celui-ci contient une enzyme qui hydrolyse l'Ach rapidement. § VOLUME D'EJECTION SYSTOLIQUE § C'est essentiellement le volume de remplissage ventriculaire qui semble être le paramètre principal qui modifie le volume d'éjection systolique. C'est ce qu'on appelle la loi du coeur de Starling. Il semblerait que la pression de remplissage ventriculaire joue directement sur le myocarde, les fibres musculaires étirées ont tendance à se contracter plus fortement. La noradrénaline, libérée par les fibres OS innervant le myocarde, augmente aussi la contractilité des cellules du myocarde et donc aussi le volume d'éjection systolique. L'adrénaline a les mêmes effets que la noradrénaline sur les fibres du myocarde. o VAISSEAUX Le sang circule dans des vaisseaux élastiques et contractiles. L'élasticité des vaisseaux est très difficile à évaluer in vivo. Un expérience simple: examiner ses propres veines au niveau du bras et de l'avant-bras en fonction de la position de ceux-ci. On constate que les veines situées au-dessus du niveau du coeur sont collabées (du latin collabor, eris, apsus, s'affaisser) ; alors que les veines sont d'autant plus gonflées que l'on s'abaisse en dessous du niveau du coeur. Les cellules endothéliales sont sollicites par les contraintes hémodynamiques. Le contrôle local de la vasodilatation artériolaire est sous la dépendance d'abord des produits du métabolisme : pCO2, H+, pO2, température sont autant de stimuli pour la vasodilatation des fibres lisses de la paroi artériolaire. Dans le cadre de lésions cellulaires ou à la suite de réactions inflammatoires, de nombreuses substances vasodilatatrices peuvent être libérées : histamine et surtout les kinines (bradykinine) ou encore l'angiotensine II (octapeptide circulant à demie-vie plasmatique très brève mais donc l'activité vasodilatatrice est près de 5 fois plus élevée que celle de l'adrénaline, à demie-vie plasmatique plus longue) ; une nouvelle famille de peptides d'origine cardiaque a aussi été découverte dont le facteur atrial natriurétique, secrété par l'oreillette en réponse à une distension de sa paroi : son action est diurétique (augmentation du voolume urinaire par baisse de la réabsorption de l'eau), natriurétique (augmentation de l'excrétion rénale de Na+) et vasorelaxante (il inhibe la sécrétion d'aldostérone par les surrénales et la libération de rénine par l'appareil juxta glomérulaire) ; on connaît aussi des substances vasoconstrictrices comme la sérotonine (libérée notamment par les plaquettes sanguines). Au niveau des capillaires, le sang est filtré (ultrafiltration) et passe dans les espaces interstitiels lorsque la pression hydraulique est supérieure à la pression oncotique (pression osmotique, considérée comme fixe et égale à 25 mm Hg, résultant de la présence de protéines dans le sang, qui sont trop grosses pour filtrer à travers l'endothélium). Sur l'ensemble de l'organisme il y a un excédant de filtration, ce qui justifie que le liquide interstitiel excédentaire est drainé et canalisé (lymphe circulante) et rejoint le coeur au niveau de la veine cave. On admet ainsi qu'à l'échelle de l'organisme 20 L sont filtrés et 16-18 L réabsorbés par jour, ce qui représente un débit lymphatique de 2-4 L par jour. Un anévrisme ou anévrysme (du grec ancien, ἀνεὐρυσμα, « dilatation ») est une dilatation localisée de la paroi d'une artère aboutissant à la formation d'une poche de taille variable, communiquant avec l'artère au moyen d'une zone rétrécie que l'on nomme le collet. Sa forme habituelle est celle d'un sac, son diamètre pouvant atteindre plusieurs centimètres.L'anévrisme, où la paroi est intacte, doit être distingué du pseudo anévrisme où la paroi est rompue et le sang contenu par les structures adjacentes.La rupture d'anévrisme représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Lorsqu'elle survient subitement, la mort est souvent inévitable. Des signes précurseurs peuvent cependant attirer l'attention dans les heures et même les jours qui précèdent l'AVC, et un traitement médical est envisageable.Formation généraleLa formation d'un anévrisme est étroitement liée à trois facteurs principaux :· une anomalie de la paroi de l'artère, qui est amincie et ne comporte plus que son intima et son adventice. Cette anomalie est le plus souvent congénitale ;· l'athérome (dépôt de graisse sur la paroi des artères), par les modifications de la structure de la paroi artérielle qu'il entraîne ;· l'hypertension artérielle qui, par les à-coups de pression engendrés au niveau de la zone fragilisée, entraîne une augmentation de la taille de l'anévrisme.Les ruptures d'anévrisme peuvent être accidentelles, par fragilisation d'une artère lors d'un traumatisme ou par lésion directe de celle-ci au cours d'un geste médical. Dans ce cas, il s'agit alors d'un faux anévrisme, sa paroi n'étant plus celle de l'artère native dilatée, mais les tissus environnant l'artère qui contiennent l'hémorragie issue par la brèche artérielle.Rarement, ils ont une cause génétique :· maladies des fibres élastiques : o Syndrome d'Ehlers-Danlos type vasculaireo Syndrome de Marfan,· Dans la polykystose rénale type dominant, la rupture d'anévrisme est un facteur important de la gravité de la maladie.Certaines infections en sont également responsables, comme la syphilis tertiaire était autrefois une cause classique d'anévrisme de l'aorte.Pathologies liées à l'anévrismeLe risque essentiel est celui de la rupture de l'anévrisme entraînant une hémorragie à l'origine d'une compression des structures adjacentes.Avant sa rupture, un anévrisme peut se manifester inconstamment par des signes secondaires à son volume et à la compression de structures proches (dans le cas d'un anévrisme cérébral : céphalées, déficits neurologiques focalisés…).Du fait de la modification du calibre de l'artère (sans augmentation du débit cardiaque), le flux sanguin qui normalement était laminaire, devient turbulent au niveau de l'anévrisme. Cette turbulence peut entraîner la formation d'un thrombus (caillot de sang) dans le sac anévrismal qui pourra se détacher ultérieurement et aller se bloquer en aval dans une artère de plus petit calibre: c'est une embolie (risque d'ischémie).Avec le temps, l'anévrisme augmente progressivement de diamètre, et comme la tension de la paroi artérielle est proportionnelle au rayon de l'artère (conséquence de la loi de Laplace), le risque de rupture augmente1. Le risque de rupture devient menaçant dès un diamètre de 7 mm (pour les anévrismes des artères cérébrales). Lorsqu'il se rompt, l'anévrisme entraîne une hémorragie interne pouvant, si la rupture est importante, rapidement entraîner la mort par compression d'organes vitaux (le cerveau pour les localisations cérébrales, le cœur pour les localisations dans la crosse de l'aorte).Les anévrismes sont particulièrement fréquents au niveau des artères cérébrales, où leur rupture entraîne une hémorragie méningée (qui est un accident vasculaire cérébral).Dans tous les cas, la survenue d'une rupture d'anévrisme constitue une urgence absolue, de par le risque de décès rapide.Anévrismes extra-crâniensAnévrisme de l'aorteIl s'agit d'une dilatation du calibre de l'artère. Il peut intéresser tout segment de l'aorte. La localisation la plus fréquente se situe en dessous des artères rénales, c'est-à-dire dans la dernière portion de l'aorte. On parle alors d'anévrisme de l'aorte abdominale. Une autre localisation est l'anévrisme de l'aorte ascendante, située au niveau du thorax et comportant certaines spécificités.Anévrismes des artères périphériquesLes anévrismes des artères poplitées sont les plus fréquents après ceux de l'aorte abdominale.Anévrisme du cœurIl s'agit d'une forme de cicatrice d'un infarctus du myocarde. En plus du risque de rupture, il peut entraîner :· une insuffisance cardiaque;· des troubles du rythme ventriculaire pouvant causer une mort subite.Une forme particulière est l'anévrisme de septum inter auriculaire parfois associé à la persistance de perméabilité du foramen ovale normalement fermé à la naissance. Il peut être responsable d'accidents vasculaires cérébraux transitoires ou constitués.Anévrisme artériel hépatiqueL'anévrisme artériel hépatique est une lésion vasculaire circonscrite, se développant sur le trajet de l’artère hépatique, par dilatation de ses parois et communiquant avec sa lumière, à la façon d’une poche ou d’un ventre renflé.Ses causes peuvent être une malformation congénitale, une infection, ou l’athérome.Anévrismes intra-crâniensExamens complémentairesL'échodoppler permet de mesurer l'anévrisme et de suivre son évolution.Le scanner et l'IRM sont les autres moyens d'investigation.Traitement de l'anévrisme cérébralLes anévrismes cérébraux rompus relèvent de la neurochirurgie et de la neuroradiologie interventionnelle : après l'artériographie cérébrale, le neuroradiologue et le neurochirurgien élaborent le traitement qui doit être entrepris en urgence :· soit l'intervention chirurgicale : trépanation et mise en place d'un clip au niveau du collet de l'anévrisme ;· soit l'embolisation de l'anévrisme (endoprothèse, si les conditions sont remplies) à l'aide de coils (petits ressorts en platine), ce qui met la protubérance hors-circuit.Le consensus n'est pas établi en cas de découverte d'un anévrisme non rompu : le traitement préventif n'est pas dénué de risque vital ou fonctionnel, et la décision doit se prendre au cas par cas. Dans tous les cas, la correction des facteurs de risque (hypertension artérielle et tabac) reste indispensable.Après une rupture d'anévrisme, l'issue n'est pas forcément fatale : 2/3 des patients survivent, et environ 1/3 n'aura que des séquelles légères après sa phase de réadaptation. Mais le patient doit être traité en urgence, quelques heures à au plus 3 jours après le premier saignement, sinon une récidive survient très fréquemment.Voir aussi :· Chirurgie classique (ciel ouvert)· Traitements endovasculaires· et voir entre autres NimodipineSignes précurseurs de l'AVCSelon la société française de neuroradiologie, 5 % de la population aura un anévrisme intra-cérébral. Lorsqu'il survient sans crier gare, il n'y a malheureusement souvent plus grand chose à faire pour éviter la mort subite (un tiers des cas), cependant des signes précurseurs peuvent attirer l'attention dans les heures et même les jours qui précèdent l'AVC, parmi ceux-ci :· des maux de tête inhabituels ;· des douleurs à l'œil ou dans la nuque ;· des nausées voire des vomissements ;· confusion, désorientation ;Facteurs de risquesConsommation de tabacLe tabac est un des éléments augmentant la probabilité d'anévrisme chez les femmes. Le taux de risque d'anévrisme aortique est bien plus élevé chez les fumeuses que chez les non-fumeuses2. Les fumeuses sont quatre fois plus exposées à une rupture d'anévrisme que les anciennes fumeuses et encourent un risque d'anévrisme huit fois plus grand que les femmes n'ayant jamais fumé2. En outre, l'augmentation de la consommation de tabac est associée à une élévation du risque de rupture d'anévrisme2.PréventionUn tiers des anévrismes sont découverts de manière fortuite, par exemple lors d'un bilan pour céphalées, d'une échographie de la prostate, d'un bilan pour artérite ou après un traumatisme. Un médecin généraliste peut aussi repérer un anévrisme de l'aorte abdominale par une palpation abdominale qui permet de détecter une masse battante expansive suspecte. Selon des chercheurs australiens, une échographie systématique permet de diminuer les risques de 81 % chez les moins de 75 ans.Un dépistage par scanner ou par IRM devrait être proposé quand deux parents proches ont été touchés par un anévrisme et également pour les personnes atteintes de maladies du tissu conjonctif qui prédisposent aux anévrismes.Plus la taille de l'anévrisme est importante, plus le risque de rupture d'anévrisme est grand. Une intervention doit être envisagée au-delà d'une certaine taille (7 millimètres de diamètre pour un anévrisme cérébral, voir Traitement). En deçà, il est nécessaire de surveiller son évolution.L'athérome (du grec athêrôma signifiant « loupe de matière graisseuse »1) ou athérosclérose correspond à un remaniement de l'intima des artères de gros et moyen calibre (aorte et ses branches, artères coronaires, artères cérébrales, artères des membres inférieurs) par accumulation segmentaire de lipides, glucides complexes, sang et produits sanguins, tissus adipeux, dépôts calcaires et autres minéraux.FormationL'artère normale est constituée de trois partie, l'endothélium (couche monocellulaire tapissant la lumière du vaisseau et séparant le sang du reste de l'artère), la media (couche musculaire lisse) et l'adventice.L'athérome débute par une « strie lipidique », simple dépôt de graisse, linéaire et sans conséquence pour le flux, située entre endothélium et média. Avec le temps, cette strie peut grossir, se charger en lipides, en fibrinogène, en plaquettes et autres cellules sanguines et en calcium pour constituer la « plaque d'athérome ». Celle ci devient plus ou moins importante et peut diminuer suffisamment le calibre de l'artère pour diminuer son débit. Dans ce dépôt, le cholestérol n'occupe que 10 % du volume total. La partie dure, obstructive du dépôt est due à 70 % au calcium et au fibrinogène.Il existe deux type de complications : la première, d'évolution longue, est due à sa croissance lente, gênant de plus en plus le passage du sang jusqu'à l'empêcher totalement par obstruction. La seconde, rapide et responsable des complications aigus, consiste en la rupture de l'endothélium : la brèche formée est alors obstruée par une agrégation des plaquettes sanguines et la formation d'un caillot sanguin qui peut rapidement totalement obstruer le vaisseau. Ce caillot peut également se détacher et obstruer plus en aval. La plaque peut également se détacher partiellement et obstruer également l'artère, ou plus rarement, libérer son contenu et faire une embolie de cholestérol.ÉpidémiologieL'athérome est la cause dominante de la majorité des affections cardio-vasculaires.C'est un réel problème de santé publique :· première cause de mortalité dans les pays occidentalisés par insuffisance coronarienne, affections cérébrales,· première cause responsable des maladies et atteintes coronariennes,· Cause majeure d'invalidité et de morbidité (insuffisance cardiaque, séquelles d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), accidents ischémiques transitoires (AIT), artériopathie oblitérante des membres inférieurs, anévrysmes aortiques, insuffisances rénales et infarctus mésentérique.À noter que l'athérosclérose ne serait pas l'apanage de nos sociétés modernes : des lésions coronaires ont été retrouvées sur une momie égyptienne, la princesse Ahmose-Meryet-Amon2. On retrouve d'ailleurs des plaques d'athérome chez des gens qui ne sont pas morts d'un accident cardiovasculaire.Anatomo-pathologiePhénomène physiologiqueL'artériosclérose débute dès la vie embryonnaire. Il s'agit d'un phénomène physiologique de vieillissement des artères, mais il est considérablement accéléré par les facteurs de risque cardio-vasculaire. Vers l'âge de 20 ans des lésions artérielles fines peuvent être observées.Phénomène pathologiqueIl débute par des infiltrations lipidiques au niveau de l'intima (stries lipidiques) entraînant un épaississement de cet intima. Puis, on assiste à une prolifération de cellules musculaires lisses et de tissu conjonctif, entraînant la formation d'une plaque instable inflammatoire.La plaque d'athérome est constituée d'un noyau nécrotique (débris cellulaires, cristaux de cholestérol et de calcium), entouré d'une couche fibreuse (cellules musculaires lisses, cellules spumeuses, cristaux de cholestérol), avec destruction de la lame limitante élastique interne. Le cholestérol occupe 10 % seulement du volume total de la plaque. On ne peut donc pas dire que "le cholestérol bouche le vaisseau" à lui tout seul.Les complications se manifestent par des troubles de la vasomotricité, une ulcération de la plaque d'athérome, une thrombose, une rupture de la plaque, un anévrisme ou encore une embolie.L'évolution de l'installation de la plaque se fait en plusieurs stades :1. Initiation : présence de macrophages spumeux (gorgés de cholestérol et triglycérides) dans l'intima de l'artère.2. Strie lipidique : présence de dépôts lipidiques extracellulaires (visibles même chez des bébés).3. Plaque jeune. Constituée légèrement avant 40 ans.4. Plaque d'athérome fibro-lipidique.5. Plaque sténosante, calcifiée (rôle majeur du calcium). Constituée vers 60 ans.6. Plaque compliquée, évoluant en sténose avec de forts risques de se transformer en thrombus.Remarque : le thrombus lui-même n'a rien à voir avec le cholestérol. Le cholestérol n'intervient pas dans l'agrégation plaquettaire ou dans le processus de coagulation. Seul un thrombus peut entraîner un accident cardiaque. En l'absence de thrombus, l'angiogenèse permet de créer des dérivations vasculaires, pour soulager le territoire recevant moins de sang de par le vaisseau partiellement obstrué.Localisations préférentielles· Atteinte des artères carotides (facteur de risque principal : hypertension artérielle).· Atteinte des artères coronaires (facteur de risque principal : hypercholestérolémie).· Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (facteur de risque principal : tabac).· Artères rénales pouvant entraîner une insuffisance rénale· Atteinte des artères ciliaires postérieures, branches de l'artère ophtalmique. L’artériosclérose peut alors être responsable d'une neuropathie optique ischémique antérieure ou NOIA, elle en est d'ailleurs la principale cause.Facteurs de risqueFacteurs de risque non modifiablesLe premier facteur de risque associé à l'athérosclérose est l'âge (mais l'âge n'est pas un facteur de risque facilement modifiable...). Les lésions apparaissent dès la vie fœtale et sont finement visibles dès 20 ans.Le sexe entre en ligne de compte, cette maladie atteint davantage la population masculine. Avant, on croyait que la présence accrue d'œstrogènes protège la femme jusqu'à la ménopause. Or, avec le Traitement Hormonal Substitutif, on a pu constater que les hormones augmentent le risque cardiaque. Il faut donc abandonner cette hypothèse que la femme serait protégée par ses hormones3.Le facteur héréditaire :· l'hypercholestérolémie familiale hétérozygote atteint 1 sujet sur 5 000.· l'hypercholestérolémie familiale homozygote atteint 1 sujet sur 1 million.Facteurs de risque modifiablesLe tabagisme est la première cause associée au développement de complications liées à l'athérosclérose.L'hypertension artérielle favorise fortement la formation des plaques d'athérome dans les artères carotides. C'est une grande cause d'accidents vasculaires cérébraux.Le diabète ou la sédentarité avec les troubles métaboliques qui l'accompagnent : obésité, ou encore la consommation excessive de sel et d'alcool sont aussi des facteurs de risque.Un taux important de LDL (qu'on appelle à tort "mauvais" cholestérol) favoriserait le développement de la maladie, si les LDL sont oxydés ou glycosylés.Un faible taux de cholestérol HDL (<0,4 g/l, bon cholestérol, facteur protecteur) est dangereux pour les artères. Le sport et la consommation modérée de vin à table augmentent le taux de HDL.TraitementPréventifIl s'agit en fait, soit d'empêcher la survenue de complication (rupture de plaque entraînant une occlusion aiguë du vaisseau), soit de freiner sa progression, voire d'essayer de diminuer sa taille.Les antiagrégants plaquettaires empêchent théoriquement l'agrégation des plaquettes sanguines en cas de lésion de l'endothélium au niveau d'une plaque d'athérome. Les antiagrégants ayant prouvé une efficacité en termes de diminution d'accidents dues à l'athérome sont essentiellement l'aspirine et le clopidogrel.La lutte contre les facteurs de risque est essentielle et a largement prouvé son efficacité. Il peut s'agir de mesures, dites « hygiéno-diététiques », comme l'exercice physique, un amaigrissement des sujets en surpoids, l'arrêt du tabagisme…Il peut consister en la prise de médicaments (antidiabétiques en cas de diabète, statines pour le cholestérol et en cas de prévention secondaire). En 2009, le marché des statines était de 33 milliards de dollars4 En 2008, la sécurité sociale française a remboursé 1 milliard d'euros en médicaments anti-cholestérol5.D'autres mesures sont plus controversées ou en attente de confirmation chez l'être humain :· Selon une étude israélienne chez la souris6, le jus de grenade permettrait de réduire les risques d'apparition de l'athérosclérose.· Une étude met en avant une influence supposée des vitamines. Le Docteur Matthias Rath prétend avoir prouvé que l'état de santé de personnes atteintes d'artériosclérose pouvait être amélioré grâce à un apport accru en vitamine C, en association avec la vitamine E, la vitamine D, la proline, la lysine, l'acide folique, la biotine, le cuivre, le sulfate de chondroïtine, le N-acétylglycosamine et le pycnogénol7,8, mais ce n'est pas la thèse la plus communément admise par la communauté scientifique.Traitement curatifEn cas d'obstruction ou de rétrécissement artériel important par de l'athérome, trois types de geste peuvent être proposés, le choix reposant sur l'artère atteinte et le terrain.· Un pontage chirurgical permet de dériver le sang en aval de la plaque d'athérome responsable des signes.· Une angioplastie peut être faite : un ballon est introduit dans l'artère, gonflé au niveau de la plaque qui est écrasée contre la paroi artérielle, ce qui permet la levée de l'obstacle. Le risque principal est la récidive de la sténose, fortement diminuée par la mise en place d'un stent, petit ressort métallique, et par la mise sous antiagrégants plaquettaires· L'ablation chirurgicale de la plaque peut être également proposée. Elle est faite essentiellement au niveau d'une artère carotide.Évaluation des traitements lors des essais médicamenteuxLe but principal est la diminution de la morbidité (nombre d'accidents) et de la mortalité cardio-vasculaire. Ce résultat est parfois difficile à mettre en évidence car nécessite un suivi régulier et prolongé (sur plusieurs années, voire plus) de nombreux patients.À plus court terme, on peut tester l'efficacité du produit testé en mesurant le rapport intima sur média sur une artère carotide et essayer de prouver la stabilisation de ce rapport, voire sa diminution, ce qui témoignerait d'une régression de l'athérome. Cette méthode est assez simple puisqu'elle ne nécessite qu'une échographie Doppler vasculaire. Elle est largement utilisée mais la corrélation avec une diminution de la morbidité et de la mortalité cardio-vasculaire n'est pas démontrée.DiversDe l'athérome a été mis en évidence sur des momies égyptiennes datant de plus de 3 000 ans, sous forme de calcifications sur les axes artériels retrouvées par un examen au scanner.

CIRCULATION DU SANG


Microcirculation Microcirculation Le système cardiovasculaire assure la circulation sanguine et sa régulation. Le sang est un fluide nécessaire au maintien du métabolisme. L'écoulement du sang se fait à travers 2 réseaux vasculaires : · un circuit à haute pression, le réseau artériel · un circuit à basse pression, le réseau veineux. Les principales artères et veines de l'homme. L'écoulement pulsé du sang est principalement due aux 2 pompes, les coeurs droit et gauche, disposées en série, à 2 compartiments : · 1 oreillette, · 1 ventricule. HISTORIQUE FONCTIONS DE LA CIRCULATION · travail de nutrition (distribution de l'oxygène et des nutriments aux organes puis aux cellules) et d'élimination des déchets. · travail de relation : l'appareil circulatoire transporte non seulement des molécules chimiques informatives (médiateurs) mais aussi des cellules spécialisées dans les communications entre populations cellulaires (les cellules immunitaires). Il participe aussi au maintien de la forme (hydrosquelette) des organes. · travail de reproduction : travail de nutrition mais cette fois dirigé vers le foetus en cours de grossesse, rôle dans des mécanismes de la vie sexuelle. ELEMENTS DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE · Le coeur est une pompe volumétrique automatique (muscle strié irrigué et innervé). Il présente deux états : un état de relâchement (la diastole), pendant lequel le coeur se remplit par retour veineux, et un état de contraction (la systole) ou d'éjection systolique pendant lequel un certain volume de sang est projeté dans les artères. · La contraction des fibres musculaires striées cardiaques fait intervenir le tissu nodal (à l'origine des contractions autonomes à un rythme de l'ordre 1,6 Hz), des jonctions serrées très étroites entre les cellules de forme très particulière (en Y) qui permettent une contraction homogène et rapide du muscle, la présence de lames de collagène et d'autres éléments conjonctifs qui compartimentent le muscle cardiaque et assurent une contraction légèrement décalée entre les deux oreillettes et d'un bloc pour les ventricules. · L'irrigation du coeur par les artères coronaires a lieu essentiellement pendant la phase de diastole. La pompe cardiaque (S. Plowman and D. Smith - Allyn & Bacon). La pompe cardiaque n'est pas la seule pompe présente sur le rйseau circulatoire. S'y ajoute une pompe instationnaire, la pompe musculaire veineuse. La présence de valves (clapets anti-retour) sur tout le trajet veineux montre l'importance de l'exercice physique chez l'homme pour assurer un bon retour du sang veineux au coeur (mouvements respiratoires notamment du fait de la dépression intrathoracique à l'inspiration qui abaisse la pression de retour veineux et donc augmente le volume d'éjection systolique.... les profondes inspirations-expiratoins recommandées avant la plongée en sont une illustration ; ou encore la marche pendant laquelle les contractions des muscles striés squelettiques fournissent un apport supplémentaire). · La circulation pulmonaire a une résistance faible, la pression sanguine y est peu élevée (2kPa au niveau de la sortie du coeur) et la paroi des artères assez mince. Le volume sanguin de la circulation pulmonaire représente 10 à 12% du volume sanguin total et semble peu sujet à variation. En section transversale les artères pulmonaires apparaissent ovales et ne deviennent circulaires que lors du passage de l'ondée sanguine. La déformation élastique de la paroi explique pour une bonne part l'amortissement de l'écoulement par saccades du sang venant du coeur, ce qui permettrait une perfusion continue des capillaires pulmonaires. · La circulation systémique comprend 4 parties : o le réseau artériel (de l'aorte aux artérioles) : réseau ramifié où, du point de vue histologique, la composante élastique peut dominer. La pression moyenne y est maintenue étroitement autour de 12,5 kPa. L'écoulement est pulsé (variations dans l'aorte : 9-15 kPa, dans l'artère radiale : 8-18 kPa pour des vitesses oscillant respectivement entre -10 - 120 cm/s et -2 - 30 cm/s, les valeurs négatives correspondant au reflux). La résistance à l'écoulement y est faible et la vitesse élevée). Le volume sanguin contenu dans le réseau artériel est très faible par rapport au volume sanguin veineux. Le pouls correspond à l'onde de pression qui se propage très rapidement (10 à 40 m/s) depuis le coeur vers la périphérie. o le réseau artériolaire (diamètre compris entre 10 et 100 µm) dit "résistif" car il est caractérisé par une capacité à modifier son diamètre (et donc la résistance à l'écoulement) d'une part par la contraction des fibres lisses de la paroi des artérioles, richement innervées (vasomotricité = vasoconstriction/vasodilatation), et d'autre part par la présence de très nombreux sphincters (petits muscles lisses circulaires à commande nerveuse individualisée) situés juste avant les capillaires. Il semble que ce soit réellement le système de contrôle de l'irrigation des organes : on pourrait donc plutôt le qualifier d'adaptatif. le réseau capillaire, extrêmement ramifié, très résistif mais peu contrôlable (peu adaptable), la paroi des capillaires étant quasiment limitée à l'endothélium vasculaire, son rôle essentiel semble bien être d'assurer les échanges entre le sang et le liquide interstitiel, véritable milieu intérieur où vivent les cellules. La vitesse d'écoulement du sang y est très faible (de l'ordre de quelques mm/s) et la pression minimale. o le réseau veineux, considéré comme passif mais étant donné la présence de valvules et le principe des pompes externes, le retour veineux au coeur se fait de façon active. La résistance à l'écoulement y est considérée comme faible, les variations du volume veineux, importantes, se suivies par des modifications élastiques du volume des veines sans grandes variations de pression (qui reste voisine de 1,4 à 0,7 kPa par exemple à l'extrémité veineuse des capillaires pour un homme allongé). Le sang veineux représente la très grande majorité du volume sanguin total estimé à environ 70%. Différents types de capillaires. On distingue habituellement trois types de capillaires : · les capillaires continus représentent la majorité des surfaces d'échange; · les capillaires fenêtrés se rencontrent au niveau des villosités de l'intestin grêle, des glandes endocrines, des glomérules rénaux; · les capillaires discontinus ne se trouvent que dans les capillaires sinusoïdes hépatiques.