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23‏/09‏/2009

TROUBLES CARDIAQUES


Les porteurs d'un défibrillateur implantable qui présentent une personnalité anxieuse et dépressive ont un risque plus élevé de trouble du rythme ventriculaire entraînant le déclenchement d'un choc par l'appareil, selon une étude néerlandaise publiée dans le Journal of the American College of Cardiology . Selon ses auteurs, Krista Van den Broek de l'université de Tilburg et ses collègues, ce sous-groupe de patients définis comme les personnalités de type D (cumulant anxiété, dépression, tendance au stress et à la détresse émotionnelle) devrait être identifié après une implantation de défibrillateur pour bénéficier d'un soutien psychologique.

Des études avaient suggéré que la dépression ou l'anxiété pouvaient être associées à un risque de trouble du rythme cardiaque. Les chercheurs ont suivi près de 400 patients. Et ils ont constaté que le risque d'arythmie ventriculaire était de 29,6 % dans le groupe de patients ayant une personnalité de type D, contre 16,9 % chez les autres patients. Après prise en compte des autres facteurs de risque connus d'arythmie chez ces patients, la personnalité de type D était même associée à une augmentation de plus de 70 % du risque. Selon les auteurs, le stress en est le principal responsable.

Quant aux femmes souffrant d'insuffisance cardiaque, elles ne tireraient pas les mêmes avantages des défibrillateurs implantables que les hommes. C'est ce qu'indique une grande étude publiée dans les Archives of Internal Medicine. Le Dr Hamid Ghanbari et ses collègues du Providence Hospital Heart Institute and Medical Center à Southfield (Michigan) ont retenu cinq essais contrôlés regroupant 934 femmes et 3.810 hommes insuffisants cardiaques, répartis entre la pose d'un défibrillateur implantable et le traitement médical pour la prévention de la mort subite. Alors qu'une diminution de la mortalité de 22 % a été observée chez les hommes avec le défibrillateur par rapport au traitement médical, il n'y a pas eu de diminution significative de la mortalité chez les femmes. Les auteurs pensent que c'est en partie dû à la moins bonne santé des femmes insuffisantes cardiaques recrutées dans les essais.

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